Bedrate El Amel (Graine d'Espoir) est une association locale caritative bénévole à Tiaret, officiellement créée le 23 août 2016 par son président, Mohamed Nabil Zerouk Erras. Contacté par El Moudjahid, il a souligné que le travail solidaire en Algérie se développe et s'étend dans le but d'aider les nécessiteux et de diffuser la culture de l’entraide. «Nous nous efforçons de fédérer les associations et de créer une synergie d’action commune. Notre seul but est de servir le pays, d'apporter une aide aux personnes à faible revenu, de prendre soin des enfants.» S’agissant du programme de l’association, il a fait savoir que parmi ses activités, on peut citer l’aide aux familles dans le besoin, les visites dans les maisons de retraite, les centres et hôpitaux, campagnes de sensibilisation contre les maux sociaux, campagnes de nettoyage des mosquées et des cimetières, campagne de reboisement, programmes d’animation pour les enfants, concours pour découvrir des talents, formation des jeunes, fournitures médicales... Parmi les programmes de l'association durant le mois de Ramadan on cite une distribution de nourriture à l'heure de la rupture du jeûne (Iftar), distribution des brochures sur les accidents de la circulation, sensibilisation des conducteurs. Mohamed Nabil a ajouté qu’il y a une coordination avec l'Association pour la promotion et le soutien du tourisme à Tiaret, avançant la préparation d’un petit festival culturel, qui comprend des pièces de théâtre, des chansons et des spectacles présentés par des enfants nécessiteux. «Nous sommes en contact avec l'Association Nationale de Solidarité de Tiaret pour la circoncision d’enfants nécessiteux.» Quant aux obstacles, Zerouk Erras a déclaré qu’ils existent toujours, mais il faut savoir les surmonter, et parfois ils sont la raison de l'annulation de certaines activités. «Nous avons également une visite aux mères de familles pauvres à l'occasion de la fête des mères, et nous l'avons annulée faute de transport. Nous n'avons aucun revenu ni soutien à part les cotisations de certains membres et parfois des contributeurs de nos connaissances. Nous n'avons pas de QG et nous recherchons un local afin de collecter les vivres pour les familles nécessiteuses et aussi pour former et éduquer les enfants, mais malheureusement nous n'avons pas trouvé une aide qui soit suffisamment intéressante pour nous permettre d’accomplir nos activités dans les meilleures conditions.» Néanmoins, notre interlocuteur reste optimiste quant à l’implication de l’Association en dépit des difficultés rencontrées sur le terrain.
Hamza Hichem