
Malgré un certain nombre de mutations du virus SARS-CoV-2, responsable de la pandémie actuelle de Covid-19, aucune d'entre elles, y compris la dernière variante au Royaume-Uni, n'a eu d'impact significatif sur la sensibilité du virus à l'un des traitements actuellement utilisés, aux médicaments ou aux vaccins en cours de développement, ont déclaré des experts de l'OMS. Selon la scientifique en chef de l'OMS, le Dr Soumya Swaminathan, le virus du SARS-CoV-2 a muté à un rythme beaucoup plus lent que le virus de la grippe, ce dernier nécessitant que ses souches vaccinales soient examinées et révisées chaque année en fonction de celles en circulation cette année-là.
La responsable scientifique de l'OMS a souligné qu'il «est important de surveiller en permanence», ce qui arrive à ce virus, en s'efforçant d'en réduire la transmission et de l'abaisser au niveau le plus bas possible. «Parce que plus le virus circule, plus il y a de chances de mutation et plus il peut y avoir de variantes. L'essentiel ici est d'en maintenir la transmission et la circulation à un niveau bas. Il ne faut pas le laisser échapper à tout contrôle et se propager parmi la population. De cette façon, nous pourrons en limiter les mutations». Pour sa part, le directeur exécutif du programme d'urgence sanitaire de l'OMS, le Dr Mike Ryan, a estimé que même avec la dernière variante britannique du virus SRAS-CoV-2, «il n'y a aucune preuve à ce stade qu'il y ait une augmentation de la gravité associée à cette maladie».