Moussaoui Settar, Président de l’APC d’Amizour : «Je veux un nouveau visage pour la commune»

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Fraîchement élu président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Amizour, Moussaoui Settar ambitionne de donner un nouveau visage à la commune, avec l’inscription de nouveaux projets de développement locaux, mais aussi rattraper les retards des autres projets qui perdurent. D’emblée, il nous citera les opérations déjà réalisées et celles qui sont en cours, dans cet entretien à El Moudjahid.
 
El Moudjahid : La commune d’Amizour est constituée de nombreux villages qui nécessitent des opérations diverses. Quelles sont les actions que vous avez menez ?
Moussaoui Settar :
 «Nous avons achevé 8 opérations pour 7 villages et le travail se poursuit pour les autres villages. C’est des opérations qui ont coûté 3,800 milliards de centimes. Bien que nos villages soient déjà dotés de réseau de gaz naturel, ils nécessitent des opérations d’assainissement, d’ouvertures de routes et pistes mais aussi de l’alimentation en eau potable. Donc, nous espérons donner plus de lumière a ces zones d’ombre».

Vous avez certainement classé vos projets par priorités. Peut-on connaître les principales actions à entreprendre ?
«Certes, notre priorité c’est la réalisation du dédoublement de la RN75 sur 1,5 km reliant le campus d’Amizour au chef-lieu de la commune. Actuellement c’est un chemin très dangereux avec la circulation. La route est très étroite, il n’y a ni trottoir ni éclairage public, les étudiants et les étudiantes empruntent ce chemin pour faire leurs achats dans les commerces d’Amizour. C’est l’insécurité totale pour ces étudiants. Vous imaginez deux résidences avec 4.000 étudiants qui ne disposent pas de conditions pour assurer la sécurité des résidents. Nous souhaitons que ces projets soient réalisés dans les plus bref délais. Nous avons également le problème de la collecte des ordures ménagères avec le manque flagrant des moyens matériels et humains. Nous n’avons pas de camions à bennes et nous enregistrons un déficit en personnel. La commune ne compte qu’une décharge sauvage, nous espérons réaliser une décharge communale et contrôlée car le terrain existe, il suffit de le déclasser. Par ailleurs, la recette enregistre un budget de 5 milliards de centimes pour les salaires des fonctionnaires pour les 5 mois en cours.
Nos recettes proviennent, de l’adjudication du marché, des salles des fêtes, de la foire et de la fiscalité. Nous avons inscrit également une opération d’évitement d’Amizour, sur la RN75 dont les études sont réalisées et nous attendons le financement. Nous avons surtout, le problème du PDAU qui n’est pas approuvé par l’assemblée. Car nous avons sollicité les directions de l’agriculture et de l’urbanisme pour l’intégration de certaines parcelles agricoles pour être urbanisables, mais nous avons reçu un avis défavorable. On tient beaucoup à l’intégration de ces parcelles pour le développement local.»

Le problème du centre anti-cancer persiste sans qu’aucune solution ne soit trouvée...
«Le centre anti-cancer n’a pas enregistré une avancée dans les travaux. L’entreprise désignée a réalisé sa base vie et la centrale à béton est achevée. Mais le projet est confronté à un problème de réévaluation du montant du projet. Donc le dossier est entre les mains du bureau d’études. Espérons un dénouement pour que les cancéreux de la wilaya de Béjaïa et des wilayas limitrophes en bénéficient, car il y va de la santé des populations.»
  M. L

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