
La wilaya de Tizi Ouzou est connue par les géographes comme zone montagneuse, pour avoir dans le monde, le plus grand taux d’occupation humaine au km2. Taillés dans la roche, les espaces de vie, tels une galaxie, perchés sur les crêtes, observe une longue tradition de respect aux terres utiles si rares à l’agriculture vivrière, l’arboriculture de montagne et l’élevage.
La grande Kabylie rivalise avec le Djebel Druz au Liban dans cette formule d’occupation du sol accidenté. Très tôt, l’olivier roi des montagnes, est apparu comme l’arbre miracle pour la production de l’huile de table, l’huile pour l’éclairage, et accessoirement aussi, le savon dont les techniques de production traditionnelle ramenée d’Alep, en Syrie, par les voyageurs et pèlerins a complétemment disparu. A l’est de Tébessa, sur un terrain calcaire à perte de vue aux confins de la frontière, on découvre des vestiges d’huileries antiques. Sur une terre déserte. Peut-être faut-il songer à «recoloniser» ce désert par l’olivier disparu sous l’effet d’une politique des terres brûlées.
Pour la légende, on raconte que le souverain byzantin en Tripolitaine fut questionné sur l’origine de la fabuleuse richesse de son empire. Le souverain déchu se baisse pour montrer un noyau d’olive et dira «ceci est notre trésor »
Pour la paléontologie, l’apparition de l’olivier remonterait à plus de 20.000 ans. En Algérie, nous disposons de spécimens âgés entre 3 à 5000 ans dont celui de Zemmoura dans la wilaya de Bouira. Que Dieu le préserve encore. A Blida, l’olivier de Sid Ahmed el Kébir, fondateur de la ville n’aurait que sept siècles. Toujours debout. A Souk Ahras, l’olivier de Saint Augustin est toujours vivant et vigoureux. S’il ne donne plus d’olive, il offre encore son ombre. Richesse extraordinaire, l’olivier nous interpelle. La Nouvelle Algérie veut donner sa pleine mesure à la l’oléiculture comme une nouvelle richesse agro-industrielle.
Le défi de la qualité
L’olive et son huile constituent l’une des ressources agricoles les plus importantes de Tizi-Ouzou, une wilaya connue pour sa vocation d’élevage et d’arboriculture. Les oliveraies occupent 39.000 ha de la Superficie agricole utile (SAU) dont dispose cette wilaya et qui est de l’ordre de près de 98.800 ha. Etant donné cette importante superficie consacrée pour les plantations de l’olivier, celui-ci est devenu au fil des temps le centre d’intérêt aussi bien des autorités que les universitaires spécialistes en agronomie unanimes à plaider en faveur de la valorisation du patrimoine oléicole de la wilaya pour améliorer davantage la filière oléicole tant en amont qu’en aval, Selon Karim Kouraba, chef de services à la Direction locale des services agricoles (DSA), docteur en sciences agronomiques, spécialiste en oléiculture. En amont, Karim Kouraba, estime qu’il est nécessaire d’améliorer les techniques culturales des vergers oléicoles par des labours, la fertilisation, des irrigations d’appoint, la taille et les traitements phytosanitaires pour l’amélioration de la production de l’olive. Le spécialiste a insisté aussi sur le respect des délais de la récolte des olives qui ne doivent pas, selon lui, dépasser le stade de la fin véraison qui est le stade optimum de la récolte (violet-rouge), l’amélioration des techniques de récolte en diminuant la pratique du gaulage en faveur de la cueillette manuelle et l’utilisation des filets de récolte et des outils d’aides à la récolte comme les peignes fouetteurs. Il a également fait savoir que l’acheminement de la production de l’olive le plutôt possible aux huileries et de préférences dans des caisses en plastique et réduire la durée de stockage au niveau de ces huileries sont aussi deux autres pratiques que se doivent appliquer les oléiculteurs et gérants des huileries pour valoriser leur production. Toutes les mesures qui devraient être prise en amont par les oléiculteurs sont à même d’aboutir à l’obtention d’une huile de bonne qualité et qui répond aux normes internationales pour permettre à nos producteurs d’olives et d’huiles d’olive de commercialiser leurs produits sur le marché international, a indiqué le spécialiste en oléiculture. Toutefois, a souligné notre interlocuteur, pour placer nos huiles d’olives sur le marché international et les rendre compétitives, les producteurs et les oléifacteurs doivent intervenir en aval sur leur produit.
Le défi du conditionnement
Entre autres mesures à suivre en aval. Le docteur en sciences agronomiques spécialiste en oléiculture et chef de service à la DSA de Tizi-Ouzou a cité la mise en place de meilleures conditions de conditionnement de l’huile qui doit être conservée dans des fûts alimentaires, des citernes en inox ou dans des bouteilles en verres opaques, l’étiquetage sur les bouteilles portant des références de la région d’origine de l’olive.
Pour Karim Kouraba, tous les efforts sont consentis pour l’amélioration de la qualité de l’huile d’olive produite par les oléiculteurs de la wilaya à l’effet de ramener son taux d’acidité à au moins 3.3%.
La wilaya de Tizi-Ouzou a également déployé d’énormes efforts pour le développement de cette filière oléicole qui non seulement nourrit des milliers de familles mais peut aussi devenir une ressource supplémentaire en devises pour notre pays via l’exportation de l’huile d’olive.
Le développement de cette filière a été concrétisé grâce aux multiples journées de vulgarisation et formations qui sont assurées aux agriculteurs par les services de la
DSA, a par ailleurs, rappelé Karim Kouraba, en indiquant qu’il a constaté une sensible amélioration de la qualité de l’olive et de son huile ainsi que les efforts que ne cessent de consentir les oléiculteurs pour développer filière qui reste toujours tributaire de son organisation en coopératives pour une meilleure organisation.
Pour la légende, on raconte que le souverain byzantin en Tripolitaine fut questionné sur l’origine de la fabuleuse richesse de son empire. Le souverain déchu se baisse pour montrer un noyau d’olive et dira «ceci est notre trésor »
Pour la paléontologie, l’apparition de l’olivier remonterait à plus de 20.000 ans. En Algérie, nous disposons de spécimens âgés entre 3 à 5000 ans dont celui de Zemmoura dans la wilaya de Bouira. Que Dieu le préserve encore. A Blida, l’olivier de Sid Ahmed el Kébir, fondateur de la ville n’aurait que sept siècles. Toujours debout. A Souk Ahras, l’olivier de Saint Augustin est toujours vivant et vigoureux. S’il ne donne plus d’olive, il offre encore son ombre. Richesse extraordinaire, l’olivier nous interpelle. La Nouvelle Algérie veut donner sa pleine mesure à la l’oléiculture comme une nouvelle richesse agro-industrielle.
Le défi de la qualité
L’olive et son huile constituent l’une des ressources agricoles les plus importantes de Tizi-Ouzou, une wilaya connue pour sa vocation d’élevage et d’arboriculture. Les oliveraies occupent 39.000 ha de la Superficie agricole utile (SAU) dont dispose cette wilaya et qui est de l’ordre de près de 98.800 ha. Etant donné cette importante superficie consacrée pour les plantations de l’olivier, celui-ci est devenu au fil des temps le centre d’intérêt aussi bien des autorités que les universitaires spécialistes en agronomie unanimes à plaider en faveur de la valorisation du patrimoine oléicole de la wilaya pour améliorer davantage la filière oléicole tant en amont qu’en aval, Selon Karim Kouraba, chef de services à la Direction locale des services agricoles (DSA), docteur en sciences agronomiques, spécialiste en oléiculture. En amont, Karim Kouraba, estime qu’il est nécessaire d’améliorer les techniques culturales des vergers oléicoles par des labours, la fertilisation, des irrigations d’appoint, la taille et les traitements phytosanitaires pour l’amélioration de la production de l’olive. Le spécialiste a insisté aussi sur le respect des délais de la récolte des olives qui ne doivent pas, selon lui, dépasser le stade de la fin véraison qui est le stade optimum de la récolte (violet-rouge), l’amélioration des techniques de récolte en diminuant la pratique du gaulage en faveur de la cueillette manuelle et l’utilisation des filets de récolte et des outils d’aides à la récolte comme les peignes fouetteurs. Il a également fait savoir que l’acheminement de la production de l’olive le plutôt possible aux huileries et de préférences dans des caisses en plastique et réduire la durée de stockage au niveau de ces huileries sont aussi deux autres pratiques que se doivent appliquer les oléiculteurs et gérants des huileries pour valoriser leur production. Toutes les mesures qui devraient être prise en amont par les oléiculteurs sont à même d’aboutir à l’obtention d’une huile de bonne qualité et qui répond aux normes internationales pour permettre à nos producteurs d’olives et d’huiles d’olive de commercialiser leurs produits sur le marché international, a indiqué le spécialiste en oléiculture. Toutefois, a souligné notre interlocuteur, pour placer nos huiles d’olives sur le marché international et les rendre compétitives, les producteurs et les oléifacteurs doivent intervenir en aval sur leur produit.
Le défi du conditionnement
Entre autres mesures à suivre en aval. Le docteur en sciences agronomiques spécialiste en oléiculture et chef de service à la DSA de Tizi-Ouzou a cité la mise en place de meilleures conditions de conditionnement de l’huile qui doit être conservée dans des fûts alimentaires, des citernes en inox ou dans des bouteilles en verres opaques, l’étiquetage sur les bouteilles portant des références de la région d’origine de l’olive.
Pour Karim Kouraba, tous les efforts sont consentis pour l’amélioration de la qualité de l’huile d’olive produite par les oléiculteurs de la wilaya à l’effet de ramener son taux d’acidité à au moins 3.3%.
La wilaya de Tizi-Ouzou a également déployé d’énormes efforts pour le développement de cette filière oléicole qui non seulement nourrit des milliers de familles mais peut aussi devenir une ressource supplémentaire en devises pour notre pays via l’exportation de l’huile d’olive.
Le développement de cette filière a été concrétisé grâce aux multiples journées de vulgarisation et formations qui sont assurées aux agriculteurs par les services de la
DSA, a par ailleurs, rappelé Karim Kouraba, en indiquant qu’il a constaté une sensible amélioration de la qualité de l’olive et de son huile ainsi que les efforts que ne cessent de consentir les oléiculteurs pour développer filière qui reste toujours tributaire de son organisation en coopératives pour une meilleure organisation.
Bel. Adrar
Projet de transplantation de 300 oliviers
Une opération originale du collectif «Torba»
Une opération originale du collectif «Torba»
En collaboration avec l’association Voix de la nature de Boghni et les agriculteurs partenaires des wilayas d'Alger, Tizi-Ouzou, Blida et Chlef, le collectif Torba (Terre) envisage, d’ici fin janvier courant, de concrétiser un ambitieux et non moins original projet de transportation de 300 oliviers âgés de dix ans à travers des vergers endommagés par les derniers incendies ravageurs du mois d’août de l’année dernière. Le collectif s’est engagé à prendre en charge les frais de taille sévère des oliviers, leur arrachage et leur transport sur une distance de près de 100 km, a-t-on assuré. Les sinistrés bénéficiaires de cette opération délicate et plus ou moins coûteuse doivent impérativement soumettre une demande du nombre d’arbres à replanter et les membres de l’association se rendront sur les lieux prévus pour l’opération de réimplantation, a expliqué le collectif sur son compte facebook. En cas où les conditions sont réunies, selon un cahier des charges préétabli, des trous seront préparés à l’avance pour replanter directement les oliviers. La réussite de cette opération permettra aux bénéficiaires de pallier un tant soit peu au manque à gagner causé par la perte de leurs oliveraies en production. Nombreux oléiculteurs de la wilaya de Tizi-Ouzou sont privés des ressources financières qu’ils engrangent de l’activité oléicole qu’ils n’exercent plus suite à ces incendies ayant détruit leurs oliveraies. Ces agriculteurs sinistrés doivent patienter quelques années pour voir régénérer le patrimoine oléicole parti en fumée et reprendre leur activité transmise de génération en génération depuis des lustres.
Bel. Adrar
Bel. Adrar
Mouloud Arkoub, agronome :
«moderniser les moyens de collecte et de trituration»
«moderniser les moyens de collecte et de trituration»
La commercialisation de l’huile d’olive à l’étranger nécessite un changement radical dans les techniques de cueillette et de trituration des olives, ainsi que la conservation du produit final. Selon Mouloud Arkoub, enseignant universitaire spécialisé en agronomie, il faut aller vite vers la promotion de la qualité pour pouvoir commercialiser nos produits, notamment l’huile d’olive à l’étranger, où la concurrence est des plus féroces.
« Il faut changer les paradigmes de façon à favoriser et encourager la modernisation des moyens de collecte et de trituration des olives afin de produire une huile de qualité et répondant aux standards internationaux», nous a-t-il indiqué en marge d’un colloque sur l’économie vivrière organisé le mois de décembre dernier à Tizi-Ouzou. Pour l’enseignant universitaire, l’algérien consomme «une huile de très mauvaise qualité». C’est une huile déclassée, non seulement par son acidité, mais aussi et surtout par son aspect sensoriel, a-t-il expliqué, en ajoutant que l’huile produite actuellement en Algérie concentre plusieurs défauts sensoriels. Pour produire une huile de bonne qualité et bénéfique pour la santé du consommateur, M. Arkoub estime qu’il faut d’abord montrer ce qu’est la qualité. « C’est un travail pédagogique qu’il faudrait absolument faire immédiatement pour aider les oléiculteurs à s’investir davantage dans l’amélioration de la qualité de leurs produits oléicoles », dira t-il encore, en précisant qu’il faut récolter et triturer tôt l’olive pour avoir une bonne huile qui, elle aussi, doit être conservée dans des contenants alimentaires. Pour le spécialiste universitaire, l’amélioration de la qualité de l’huile produite en Algérie exige un changement radical du comportement envers l’olive et ses produits.
Techniques modernes incontournables
«Il y a nécessité de sortir du carcan de la pratique traditionnelle et aller vers la modernisation des moyens de production d’huile, et ce, pour la préservation et la santé des consommateurs et sa promotion et compétitivité sur le marché international», a-t-il tranché, non sans insisté sur l'impérative nécessité de labellisation des huiles produites en Algérie pour qu’elles puissent être placées sur le marché mondial. «J’ai moi-même établi en 2018 un cahier des charges pour le compte de la direction des services agricoles de Tizi-Ouzou pour labelliser l’huile d’olive Achvayli Nath Ghobri. Depuis, le dossier traîne en longueur pour des raisons que j’ignore !», a, par ailleurs, déploré l’enseignant universitaire.
Bel. Adrar
« Il faut changer les paradigmes de façon à favoriser et encourager la modernisation des moyens de collecte et de trituration des olives afin de produire une huile de qualité et répondant aux standards internationaux», nous a-t-il indiqué en marge d’un colloque sur l’économie vivrière organisé le mois de décembre dernier à Tizi-Ouzou. Pour l’enseignant universitaire, l’algérien consomme «une huile de très mauvaise qualité». C’est une huile déclassée, non seulement par son acidité, mais aussi et surtout par son aspect sensoriel, a-t-il expliqué, en ajoutant que l’huile produite actuellement en Algérie concentre plusieurs défauts sensoriels. Pour produire une huile de bonne qualité et bénéfique pour la santé du consommateur, M. Arkoub estime qu’il faut d’abord montrer ce qu’est la qualité. « C’est un travail pédagogique qu’il faudrait absolument faire immédiatement pour aider les oléiculteurs à s’investir davantage dans l’amélioration de la qualité de leurs produits oléicoles », dira t-il encore, en précisant qu’il faut récolter et triturer tôt l’olive pour avoir une bonne huile qui, elle aussi, doit être conservée dans des contenants alimentaires. Pour le spécialiste universitaire, l’amélioration de la qualité de l’huile produite en Algérie exige un changement radical du comportement envers l’olive et ses produits.
Techniques modernes incontournables
«Il y a nécessité de sortir du carcan de la pratique traditionnelle et aller vers la modernisation des moyens de production d’huile, et ce, pour la préservation et la santé des consommateurs et sa promotion et compétitivité sur le marché international», a-t-il tranché, non sans insisté sur l'impérative nécessité de labellisation des huiles produites en Algérie pour qu’elles puissent être placées sur le marché mondial. «J’ai moi-même établi en 2018 un cahier des charges pour le compte de la direction des services agricoles de Tizi-Ouzou pour labelliser l’huile d’olive Achvayli Nath Ghobri. Depuis, le dossier traîne en longueur pour des raisons que j’ignore !», a, par ailleurs, déploré l’enseignant universitaire.
Bel. Adrar
Oran : Une production de plus de 150.000 q d’olive produite cette saison
La Direction des services agricoles (DSA) de la wilaya d’Oran a enregistré une production oléicole de plus de 154.000 quintaux durant la saison agricole en cours, contre 137.000 q l'année d’avant, grâce au soutien de l’Etat dans le domaines des techniques d’irrigation, a-t-on appris auprès de responsables de cette direction. L'an dernier, la wilaya a réalisé une production oléicole de 137.000 quintaux sur une superficie réservée à la filière olive de 8.540 hectares, a indiqué, à l’APS, le chef de service production et appui technique par intérim, Messabih Mohamed Amine, précisant que la superficie consacrée cette année à cette culture a atteint 8.580 ha. Cette augmentation a été possible grâce à la disponibilité de l’eau et l’appui technique en matière d’irrigation, à savoir le système «goutte à goutte», le plus usité chez les producteurs d’olive dans la plaine de Mléta à Oued Tlélat, au sud d’Oran, a fait savoir Messabih Mohamed Amine, qui a souligné que la filière oléicole connait une évolution d’année en année et est répandue à travers l’ensemble des vergers de la wilaya, dont la majorité se trouve à Misserghine, Boutlélis, Gdyel et la plaine de Mléta. Il est prévu, au titre de la saison actuelle, plus de 135 qx d’olive de table et plus de 19.000 qx d’olive destinés à la transformation donnant quelque 3.000 hectolitres d’huile d’olive.
Dans ce cadre, la même source a indiqué que toute la quantité destinée à l’extraction d’huile d’olive a été triturée durant la saison en cours pour satisfaire les besoins du marché. La saison dernière, la production s’élevait à 122.000 qx d’olive de table et 15.000 destinés à la transformation, dont 13.000 quintaux ont été broyés donnant 2.200 hectolitres d’huile d’olive, a-t-on rappelé, expliquant que la variété d’olive «Chemlal» est destinée à la production d’huile d’olive et la «Sigoise» à la consommation comme olive de table.
Dans ce cadre, la même source a indiqué que toute la quantité destinée à l’extraction d’huile d’olive a été triturée durant la saison en cours pour satisfaire les besoins du marché. La saison dernière, la production s’élevait à 122.000 qx d’olive de table et 15.000 destinés à la transformation, dont 13.000 quintaux ont été broyés donnant 2.200 hectolitres d’huile d’olive, a-t-on rappelé, expliquant que la variété d’olive «Chemlal» est destinée à la production d’huile d’olive et la «Sigoise» à la consommation comme olive de table.
Saïd Bekhtaoui, président de l’Association de promotion et du développement de l’oléiculture, au journal El Moudjahid :
«Des partenariats avec les pays avancés est nécessaire pour le développement
de la filière»
«Des partenariats avec les pays avancés est nécessaire pour le développement
de la filière»
Dans cet entretien qu’il a accordé au journal El Moudjahid, Saïd Bakhtaoui, président de l'Association nationale de la promotion et du développement de l’oléiculture ( ANDO), plaide pour une mise à niveau du secteur et un plan de développement basé sur le partenariat complémentaire avec les pays qui utilisent déjà une technologie avancée dans la culture de l’olivier et l’oléiculture.
El Moudjahid : Vous avez toujours soutenu que le développement de la filière oléicole générerait d’énormes richesses au pays. Selon vous, pourquoi cela tarde à se concrétiser ?
Said Bakhtaoui : Vous savez, beaucoup de nos compatriotes ne connaissent pas très bien la géographie de notre pays, encore moins les grandes potentialités qu’offre le marché national comparativement aux marchés concurrents. Il faut savoir que l’olive est un fruit, et donc sa qualité se mesure à sa maturité. L’olive est un fruit de quatre saisons, et donc il nécessite un cycle biologique complet qui s’étend sur toute l’année et ses surfaces sont limitées dans le monde. Il existe en Californie aux USA, à Cap Town en Afrique du Sud et en Méditerranée. En Algérie, nous avons plusieurs wilayas classées en zone A dans la culture de l’olivier. Et si ce plan de développement a du mal à se concrétiser, c’est parce que les experts et ceux qui interviennent dans l’économie de l’agriculture ne connaissent pas bien cette géographie et les potentialités de ce marché.
En tant que président de l’ANDO, que préconisez-vous comme mesures d’urgence pour remédier à cette situation et, par conséquent, développer une industrie oléicole ?
D’abord, il faut réorganiser l’agriculture. Ensuite, il faut une mise à niveau de l’olivier. C'est-à-dire, l’olivier qui est mal logé doit être pris en charge. Après il faut créer des sociétés spécialisées pour accompagner ce processus en offrant aux agriculteurs leurs services, que ce soit dans l’irrigation, le phytosanitaire ou bien la taille et la cueillette de l’olivier dans les normes internationales. Aussi, il me paraît nécessaire et indispensable de créer un office de l’oléiculture, surtout si l’on s’oriente davantage vers l’exportation. La coopération et le partenariat avec certains pays de la Méditerranée serait d’un grand apport pour le développement de l’oléiculture dans notre pays, car l’Algérie dispose d’importantes superficies et d’énormes potentialités qui demeurent mal ou sous-exploitées. Il faut donner un cachet international à l’oléiculture et encourager les investissements dans ce domaine.
Le 17 janvier dernier, vous avez rencontré des investisseurs américains s’intéressant au secteur de l’agriculteur, dans le cadre d’une initiative du conseil d'affaires algéro-américain. Portent-ils un intérêt particulier pour l’oléiculture ?
Les Américains disposent de la technologie et d’énormes capacités de développement et d’entrepreneuriat, mais ils sont limités par la surface. En Algérie, nous avons les surfaces qu’il faut pour satisfaire même le marché mondial. En revanche, nous n’avons pas la technologie et les investissements pour développer ces potentialités. Alors il faut aller vers un partenariat complémentaire et gagnant-gagnant pour les deux pays.
Oran dispose d’une surface agricole de 250.000 hectares qui peut être exploitée. Il faut savoir que dans l’agriculture moderne, la roche est mieux productive que la terre fertile, et son rendement est plus important. Le problème réside dans le fait qu’on a des oliviers mal pris en charge. Il faut une mise à niveau de l’olivier algérien. Et cela est valable pour toutes les wilayas concernées par la culture de l’olivier. Vous savez, en Algérie, il y a beaucoup d’oliviers, mais leur rendement n’est pas important, et ce en raison d’un nombre de facteurs, dont le manque de certaines techniques dans le phytosanitaire et la sécheresse, d’où l’importance de lancer des sociétés spécialisées dans l’irrigation destinées à ce type de cultures. A cela s’ajoutent la cueillette, la taille et la presse de l’olive.
Amel S.
El Moudjahid : Vous avez toujours soutenu que le développement de la filière oléicole générerait d’énormes richesses au pays. Selon vous, pourquoi cela tarde à se concrétiser ?
Said Bakhtaoui : Vous savez, beaucoup de nos compatriotes ne connaissent pas très bien la géographie de notre pays, encore moins les grandes potentialités qu’offre le marché national comparativement aux marchés concurrents. Il faut savoir que l’olive est un fruit, et donc sa qualité se mesure à sa maturité. L’olive est un fruit de quatre saisons, et donc il nécessite un cycle biologique complet qui s’étend sur toute l’année et ses surfaces sont limitées dans le monde. Il existe en Californie aux USA, à Cap Town en Afrique du Sud et en Méditerranée. En Algérie, nous avons plusieurs wilayas classées en zone A dans la culture de l’olivier. Et si ce plan de développement a du mal à se concrétiser, c’est parce que les experts et ceux qui interviennent dans l’économie de l’agriculture ne connaissent pas bien cette géographie et les potentialités de ce marché.
En tant que président de l’ANDO, que préconisez-vous comme mesures d’urgence pour remédier à cette situation et, par conséquent, développer une industrie oléicole ?
D’abord, il faut réorganiser l’agriculture. Ensuite, il faut une mise à niveau de l’olivier. C'est-à-dire, l’olivier qui est mal logé doit être pris en charge. Après il faut créer des sociétés spécialisées pour accompagner ce processus en offrant aux agriculteurs leurs services, que ce soit dans l’irrigation, le phytosanitaire ou bien la taille et la cueillette de l’olivier dans les normes internationales. Aussi, il me paraît nécessaire et indispensable de créer un office de l’oléiculture, surtout si l’on s’oriente davantage vers l’exportation. La coopération et le partenariat avec certains pays de la Méditerranée serait d’un grand apport pour le développement de l’oléiculture dans notre pays, car l’Algérie dispose d’importantes superficies et d’énormes potentialités qui demeurent mal ou sous-exploitées. Il faut donner un cachet international à l’oléiculture et encourager les investissements dans ce domaine.
Le 17 janvier dernier, vous avez rencontré des investisseurs américains s’intéressant au secteur de l’agriculteur, dans le cadre d’une initiative du conseil d'affaires algéro-américain. Portent-ils un intérêt particulier pour l’oléiculture ?
Les Américains disposent de la technologie et d’énormes capacités de développement et d’entrepreneuriat, mais ils sont limités par la surface. En Algérie, nous avons les surfaces qu’il faut pour satisfaire même le marché mondial. En revanche, nous n’avons pas la technologie et les investissements pour développer ces potentialités. Alors il faut aller vers un partenariat complémentaire et gagnant-gagnant pour les deux pays.
Oran dispose d’une surface agricole de 250.000 hectares qui peut être exploitée. Il faut savoir que dans l’agriculture moderne, la roche est mieux productive que la terre fertile, et son rendement est plus important. Le problème réside dans le fait qu’on a des oliviers mal pris en charge. Il faut une mise à niveau de l’olivier algérien. Et cela est valable pour toutes les wilayas concernées par la culture de l’olivier. Vous savez, en Algérie, il y a beaucoup d’oliviers, mais leur rendement n’est pas important, et ce en raison d’un nombre de facteurs, dont le manque de certaines techniques dans le phytosanitaire et la sécheresse, d’où l’importance de lancer des sociétés spécialisées dans l’irrigation destinées à ce type de cultures. A cela s’ajoutent la cueillette, la taille et la presse de l’olive.
Amel S.