
Le Maroc ne peut pas compter sur l’appui diplomatique américain dans ses projets expansionnistes au Sahara occidental au-delà du 20 janvier, date de l’investiture du président élu des Etats-Unis, Joe Biden, selon l'agence Bloomberg qui assure que les USA perdent beaucoup plus qu'ils ne gagnent de la décision de Trump. «S'il est politiquement gênant pour le président élu Joe Biden d'annuler immédiatement la décision de Trump, il ne l'acceptera certainement pas avec enthousiasme», indique un article publié par l’agence Bloomberg.
«Le Maroc ne peut pas compter sur l’appui diplomatique américain, à l’ONU ou ailleurs, au-delà du 20 janvier», écrit le journaliste Bobby Ghosh, qualifiant l'arrangement trilatéral entre les Etats-Unis, Israël et le Maroc sur le Sahara occidental de «contrepartie grossière». Dans son article, l'auteur a estimé que «comme beaucoup de décisions de Trump en lien avec la politique étrangère, les Etats-Unis perdent beaucoup plus qu'ils ne gagnent dudit accord (Maroc/USA/Israéliens)». «Mais le roi Mohamed VI doit savoir que la reconnaissance américaine des revendications d’un pays n’est plus la carte blanche qu’elle était», a-t-il fait remarquer. Pour Bobby Ghosh, «il est hautement improbable» qu'une autre puissance mondiale rejoigne la démarche de Trump. Les Nations unies ont déjà annoncé que leur position sur le Sahara Occidental était «inchangée».