
La fin du mois béni de Ramadhan a aussi sonné le glas de la pause «observée par les colons à El Qods». En effet, ils ont repris leurs agressions contre la Mosquée d'Al Aqsa. Selon des médias palestiniens, des dizaines de colons ont envahi hier la Mosquée sainte, sous la protection de la police de l'occupation. Les colons ont effectué des tours provocateurs dans les esplanades de la mosquée, et sont entrés par la porte des Maghrébins.
La police d'occupation israélienne a empêché par ailleurs des dizaines de Palestiniens d'entrer et de prier dans la mosquée.
L'agence de presse palestinienne Wafa a aussi indiqué que les soi-disants «groupes du présumé temple» appellent toujours à travers les réseaux sociaux à des incursions massives dans la mosquée sous la forme d'un assaut cérémonial. Aussi, le risque est grand pour que de nouveau la ville sainte s'embrase. Hamas a mis en garde Israël en cas de «nouvelle agression» sur la mosquée Al-Aqsa, où les forces de l'ordre israéliennes avaient pénétré en avril suscitant une vague d'indignation chez les Palestiniens et dans des pays arabes et musulmans. Il faut rappeler que depuis la mi-avril, des centaines de palestiniens ont été blessés par les policiers israéliens sur l'esplanade située dans la partie palestinienne d'El Qods, occupée depuis 1967 par Israël, alors qu'ils s'opposaient à la profanation de la mosquée Al-Aqsa troisième site le plus saint de l'Islam.
Ce regain de tension risque aussi d'être exacerbé par la politique israélienne et les décisions d'expulsion prononcées à l'encontre des Palestiniens en vue de construire de nouvelles colonies sur leurs terres.
Le vol des terres palestiniennes se poursuit
Une politique qui bien que dénoncée par les Nations unies, car illégale au regard du droit international, continue d’être appliquée par l'entité sioniste. Les décisions israéliennes de construire 4.000 logements dans les colonies de la Cisjordanie occupée et l'expulsion forcé des Palestiniens à Masafer Yatta ont été dénoncées par des députés du Congrès américain. Ils estiment que «ces actions attiseront les tensions régionales et éroderont la confiance nécessaire à une paix durable». Concernant le dossier de Masafer Yatta, la députée, Rashida Tlaib a dit : «Les gens aiment dire que l'oppression des Palestiniens est compliquée – ce n'est pas le cas. Il s'agit d'un tribunal d'occupation militaire illégal expulsant de force 1.000 Palestiniens pour voler leur terre et changer la composition ethnique de la région. C'est un crime de guerre. «Pour sa part, le député, Andy Levin a écrit : «Cette décision autorise essentiellement l'un des plus grands déplacements forcés de Palestiniens depuis 1967. Il s'agit d'une violation flagrante des droits humains des Palestiniens. Il a exhorté l'administration Biden à veiller à ce qu'aucune aide américaine ne soit utilisée pour mener à bien cette action scandaleuse, conformément à la loi américaine.
N. K.