Sonatrach : Les vérités de Hachichi

ph. Nacéra I.
ph. Nacéra I.

Le PDG de la compagnie nationale est revenu, dans un point de presse, sur plusieurs points, lors de ce 7e Sommet du GECF. «Nous avons tenu, aujourd’hui, une série de réunions bilatérales avec les délégations de plusieurs pays, et nous sommes ouverts à toutes les discussions, pour trouver les opportunités meilleures et les collaborations intéressantes pour la Sonatrach», a-t-il déclaré, avant d’expliquer que la compagnie nationale «travaille sur plusieurs aspects en Afrique et même en dehors du continent».

Rachid Hachichi exprime son optimisme «quant à l’identification des opportunités fructueuses et les études de faisabilité», pour «arriver à conclure des contrats qui rapportent du bénéfice». Dans ce sillage, nous avons organiser, poursuit-il, «des réunions avec les Nigériens pour des études techniques afin de clarifier les opportunités bénéfiques pour les deux pays».
 
TSGP, un projet faramineux
 
Le projet de gazoduc transsaharien, «Trans-Saharan Gas-Pipeline» (TSGP), est un projet «toujours en discussions à travers les études en cours qui n’ont pas encore été actualisées, mais dont la finalisation favorisera une meilleures coordination entre les pays concernés». Pour lui, il y a de l’intérêt pour ce projet faramineux. «Nous sommes pleinement engagés pour sa réalisation au profit des économies de ces pays».
 
L’industrie du gaz a un bel avenir
 
Le patron de Sonatrach a affirmé l’impératif «d’investir dans l’industrie et la production gazière, car il s’agit de l’une des sources énergétiques propres pour accompagner la transition énergétique au profit des pays qui se lancent dans la stratégie des ressources renouvelables». Il ajoute que «cette transition ne s’accomplit pas du jour au lendemain, mais il s’agit d’une longue marche. Plusieurs études convergent vers la conclusion que la demande internationale de gaz continuera d’augmenter chaque année. 
Hachichi souligne quee «parmi les autres sources d’énergie, la part de contribution du gaz est estimé à un taux allant de 30 à 36% jusqu’à l’horizon 2050-2060.»
 
Signature de deux conventions avec le Venezuela 
 
Deux conventions de partenariat, dont l’une concerne la formation, ont été conclues avec le Venezuela. M. Hachichi explique que «la Sonatrach, à travers l’Institut algérien du pétrole (IAP), qui dispense des formations qualifiantes englobant tous les domaines de spécialités liées à l’industrie des énergies et des hydrocarbures, dont les diplômés sont issus de plusieurs nationalités, recevra des candidats à la formation du Venezuela». Il ajoute que «la deuxième convention concerne les échanges techniques entre les équipes d’Algérie et du Venezuela en vue de promouvoir les opportunités d’investissement dans les deux pays.»
 
Le GECF est l’espace de la convergence des visions
 
Pour le PDG de Sonatrach, «le GECF se veut un espace d’échange d’informations et d’expertises entre les pays membres» afin de «s’entendre sur des positions communes et des visions stratégiques partagées». Hachichi rappelle que ce Forum, dont les pays membres représentent plus de 70% des réserves mondiales du gaz, et plus de 40% de production à l’échelle globale, «est appelé à jouer un rôle de plus en plus primordial dans les années à venir», avant de préciser que «les prix du gaz sont liés à l’impératif du marché, selon le principe de l’offre et de la demande».
 
Tahar Kaidi

 

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