De notre corespondant SI MERABET NOUR EDDINE
À l'occasion de la journée mondiale de la Liberté de la presse, le wali a procédé à l'inauguration de la Maison de la presse qui avait subi des travaux de restauration pour lui donner un nouveau look. Une fois sur le site, il a promis la réalisation d'une salle de rencontres et de réunion pour la corporation de la presse.
Par la suite, les membres de la corporation de la presse locale, ont été conviés, par le premier responsable de la wilaya, à la Maison des hôtes, où il les a honorés et gratifiés de cadeaux en présence des représentants de la presse locale, du président de l'APW, du P/APC, du chef de daïra et des autorités civiles et sécuritaires. Lors de son discours, le wali a insisté sur l'importance de respecter le rôle et le travail des professionnels de la presse. Un débat improvisé a d'ailleurs permis aux journalistes et correspondants de presse, présents, d'exposer les difficultés qu'ils rencontrent lors de leurs missions.
À la mi-journée et à l'initiative de l'Union nationale des journalistes algériens, en partenariat avec la Faculté des sciences humaines, une autre rencontre a été organisée sur le thème de la liberté de la presse et son rôle dans le développement dans différents domaines de la vie à la salle de conférence de la cité Karman. Cette rencontre a été très fructueuse et a vu la participation de nombreux acteurs de la société civile, tels que des professeurs universitaires, des magistrats, des procureurs et des représentants de l'ordre des avocats.
Le but de cette rencontre était de discuter des défis auxquels la presse algérienne est confrontée en matière de liberté, ainsi que de son impact sur le développement dans différents domaines de la vie en Algérie. Les participants ont pu partager leurs expériences et leurs points de vue sur la situation actuelle de la presse algérienne et les mesures à prendre pour améliorer la situation.
Les professeurs universitaires ont présenté des études sur l'impact de la presse sur le développement de la société algérienne, tandis que les magistrats et les procureurs ont discuté de l'importance de la liberté de la presse dans un État de droit. Les représentants de l'ordre des avocats ont présenté des propositions concrètes pour améliorer la législation algérienne en matière de liberté de la presse.
En conclusion, cette rencontre a été très instructive, et a permis de rassembler des acteurs clés de la société algérienne pour discuter de la liberté de la presse et son impact sur le développement dans différents domaines. Pour rappel, Tiaret compte vingt journalistes correspondants de la presse écrite publique et autres, une radio locale et le bureau régional de la télévision nationale, une dizaine de correspondants de chaînes privées et des webs tv.
S. M. N. E.
