Le GECF : Un challenge réussi

Par : Farid Bouyahia

Le président de la République a appelé au renforcement du dialogue et de la coopération entre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) pour assurer un avenir commun et prometteur pour cette ressource naturelle et la stabilité du marché mondial. Il a ensuite souligné «l'engagement de l'Algérie à œuvrer, côte à côte, avec tous en vue d'assurer un avenir commun et prometteur pour cette ressource naturelle à travers l'élargissement et l'intensification des contacts et de la concertation entre les acteurs». Le président de la République a, également, appelé à «la poursuite de la coopération étroite avec les membres du Forum qui continue à attirer de nouveaux pays pour contribuer à la promotion de la place du Forum au plan international et à la réalisation de ses objectifs stratégiques». Ainsi, les signaux positifs sont venus d'Alger, avant même l'ouverture du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. Chefs d'Etat et de gouvernements, ministres, experts et observateurs pariaient, dès l'ouverture des travaux de cette rencontre du GECF, sur les bonnes chances de succès du Sommet. En jeu, cette fois-ci, une ressource stratégique, le gaz en l'occurrence. Et la bataille a son importance sur le marché gazier international. Et bien que le contexte et la situation ne sont pas faciles, voire sont compliqués, le Sommet d'Alger se veut d'abord une rencontre de dialogue et de concertation pour trouver des solutions qui tiennent compte des intérêts et des pays producteurs et des pays consommateurs. Le Sommet est également une occasion pour montrer que le GECF peut être une force en faveur de la défense des intérêts des pays membres. Le Sommet d'Alger est donc un moment historique pour les décideurs de ces pays de dégager les jalons d'une nouvelle stratégie, sur la base d'une coopération et d'un dialogue renforcés dans le domaine du gaz. Dirigeants et responsables ont été accueillis dans la capitale, Alger, par le président Tebboune, en souhaitant que ce Sommet permette aux pays membres de trouver un langage commun sur le développement du marché gazier. Un positionnement qui permettrait d'assurer la stabilité et l'équilibre, surtout que tout le monde aspire à définir un nouvel agenda de la croissance qui permette une prospérité partagée et un développement durable de cette ressource. Nul ne doute que les débats y sont intenses mais le Sommet du GECF a respecté les usages et s'est tenu loin des rivalités et des luttes d’influence en coulisses. Maintenant, il faudrait que la déclaration d'Alger débouche sur un processus de coopération et de coordination viable pour réaliser des avancées. Tant que ces pays mettront, dans l’échelle des valeurs, des relations équilibrées, les intérêts de tous seront protégés. Le Sommet a enregistré de nouvelles demandes d'adhésion de pays qui aspirent à un meilleur accès et un partage des avantages issus des ressources naturelles qui sont un élément fondamental de l’économie et de la société.

F. B.

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