El Djeich revient sur les évènements phares du mois de Février : La souveraineté nationale est une ligne rouge

Le principe de la souveraineté nationale pour notre pays «a été et restera toujours l’une des composantes fondamentales de l’État et une ligne rouge qu’il ne serait permis à quiconque de franchir, quelles que soient les circonstances ou la cause».
C’est ce qu’a indiqué l’éditorial de la revue El Djeich, dans son dernier numéro. Intitulé «Notre souveraineté, un legs inestimable», l’éditorial est revenu sur les dates phares du mois de février, «particulièrement riche en faits marquants qui ont été décisifs dans le parcours de l’Algérie, qui traduisent l’attachement de ses hommes loyaux à notre souveraineté, et qui imposent que nous marquions une halte évocatrice», relève-t-il. 
Parmi ces évènements, l’éditorial cite la commémoration de la Journée nationale du chahid, coïncidant avec le 18 février, une journée qui glorifie les sacrifices de nos valeureux chouhada, à jamais gravés dans la mémoire de la nation.
 
Journée nationale du chahid : Sauvegarder les précieux acquis
 
«Une occasion qui se renouvelle chaque année, qui nous exhorte à la nécessité de sauvegarder les précieux acquis dans le processus d’édification de l’État algérien sur des bases solides», souligne l’auteur, voire «une Algérie soucieuse de renforcer sa souveraineté et son indépendance, et de préserver l’intérêt suprême de la patrie en toutes circonstances». Il a rappelé, en ce sens, le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de la célébration de cette journée, l’année dernière, dans lequel il a affirmé que «nous célébrons la Journée du chahid, afin que l’appartenance nationale demeure ancrée et que la fidélité aux chouhada demeure une union nationale sacrée». Une union qui «immunise la cohésion de notre tissu social contre ceux qui surfent sur la vague attentatoire à notre pays, et persistent dans leurs dérives et leurs dérapages visant à saper le processus que nous avons amorcé, en faveur d’un développement national durable, dans une Algérie nouvelle prometteuse», avait affirmé le chef de l’État.
L’éditorial évoque également un autre évènement phare : quelques années après avoir arraché son indépendance, et par une décision souveraine, notre pays a récupéré, à travers une démarche historique, la base navale de Mers El-Kébir, le 2 février 1968, «un grand acquis national, en vertu de son importance stratégique», soutient-il.
 
Forces navales : des progrès significatifs 
 
Il était donc logique que «notre pays recouvre sa souveraineté sur ses espaces terrestre, maritime, aérien, ainsi que sur ses ressources nationales dans leur intégralité», observe l’auteur. Depuis, et à l’image de toutes les composantes de l’Armée nationale populaire, les  forces navales ont réalisé des progrès significatifs sur la voie du développement et de la modernisation, en particulier au cours des dernières années, à la faveur de l’intérêt soutenu que leur porte le Haut commandement de l’ANP qui veille à la disponibilité des équipements modernes et avancés, et d’une ressource humaine compétente.
Cela s’inscrit dans «une démarche en complète harmonie avec le projet ambitieux de développement de notre flotte navale, qui contribuera à l’augmentation de nos capacités défensives et au renforcement du corps de bataille de l’ANP», assure l’éditorial. Il a rappelé la déclaration du général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, affirmant : «Les portées des démarches du Haut commandement de l’ANP ne visent pas seulement à optimiser les capacités combatives et opérationnelles de nos forces navales, en leur qualité de symbole réel de notre capacité de défendre nos eaux territoriales, mais visent également à redonner à la marine algérienne, la place qu’elle mérite. Cette marine qui a vécu, à travers notre glorieuse histoire, son âge d’or.» 
 
Nationalisation des hydrocarbures, défi du développement 
 
Aussi, le 24 février 1971, date d’une autre décision souveraine, celle de la nationalisation des hydrocarbures et de la récupération des ressources pétrolières nationales. «Aujourd’hui, après toutes les étapes franchies, le secteur de l’Énergie et des Mines a adopté une stratégie de développement de ses différentes filières», affirme El Djeich.
L’éditorial a cité, particulièrement, l’intensification des efforts de recherche et d’exploration, outre la mise en œuvre d’un modèle énergétique national permettant d’asseoir une vision prospective globale, incluant tout ce qui a trait à la transition énergétique, en s’appuyant sur les énergies nouvelles et renouvelables. L’ANP est partie prenante dans cette vision. Ainsi, conformément à la volonté des hautes autorités de notre pays de développer le secteur susmentionné, l’Armée continue, avec succès, par le biais de ses unités, de «jouer un rôle vital en matière de sécurisation globale des différentes installations énergétiques et est entièrement prête à contrecarrer toute tentative visant à attenter à la sécurité de notre pays, à la souveraineté nationale et à son intégrité territoriale», assure El Djeich.
L’éditorial a mis en avant le lien nation-ANP : «L’Armée tire sa force, en accomplissant ses nobles missions sur plusieurs fronts, du lien existentiel étroit et profond qu’elle entretient avec le peuple algérien.»   En effet, l’ANP se distingue par le fait qu’elle est «une armée qui, contrairement au reste des armées du monde, n’a pas été créée par décret, mais qui est née dans le creuset d’une grandiose Révolution libératrice qui fut un exemple pour les peuples épris de liberté et d’indépendance», précise-t-il.
 
Le 22 février, Journée nationale de la fraternité entre le peuple et son armée 
 
Ainsi, les acquis réalisés par les forces armées à tous les niveaux «sont le fruit de cette cohésion enracinée entre le peuple et son armée». Cette cohésion, renforcée par la décision de Monsieur le président de la République d’instituer le 22 février «Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie», une autre date phare en ce mois de février.
Rappelant la déclaration du général d’armée, chef d’état-major de l’ANP ayant souligné : «Les acquis réalisés et ceux qui se concrétiseront, avec l’aide d’Allah, à l’avenir, n’auraient pu se faire si ce n’est cette cohésion éternelle entre le peuple algérien et son armée, à travers toutes les étapes de notre longue histoire, une cohésion qui continue d’être une force préservant notre pays et sa marche vers un avenir meilleur», conclut l’éditorial. À l’occasion, El Djeich a consacré, dans ce numéro, un dossier à l’occasion du 56e anniversaire du recouvrement de la souveraineté sur la Base navale de Mers El-Kébir.
 
Neila Benrahal

 

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