Dr Fériel Chouiter présidente de la commission médicale au COA : «Nous conseillons en amont nos athlètes»

Ph. : Billal
Ph. : Billal

La présidente de la commission médicale au niveau du Comité olympique algérien veille au grain, comme à chaque grande compétition. Le docteur Fériel Chouiter nous a fait part des consignes livrées aux athlètes algériens avant ces JM.

El Moudjahid : Quelles ont été les consignes que la commission médicale du Comité olympique algérien a donné aux athlètes avant ces Jeux méditerranéens ?

Dr Feriel Chouiter : Comme à chaque veille d'événement de cette envergure, nous donnons des conseils en amont à nos athlètes. Notamment par rapport au dopage et aux précautions qu’il faut prendre. Souvent, c'est par méconnaissance que les athlètes tombent dans le piège. Nous leurs demandons surtout d'éviter certains produits et médicaments qui pourraient éventuellement contenir des substances mentionnées dans la liste produite annuellement par l'Agence mondial du dopage. Par ailleurs, nous avons soumis l'ensemble de nos athlètes à un contrôle médical. Il n'est pas intéressant pour l'Algérie de présenter des sportifs blessés à ces joutes. Ceci sans oublier les consignes relatives à l'hygiène de vie sur place.

Parlons d'hygiène de vie ; avez-vous un droit de regard par rapport aux repas servis aux athlètes dans le Village méditerranéen ?

Pour ce qui est des repas, c'est le comité d'organisation qui s'en charge. Nous n'avons pas été associés à cela. Néanmoins, je pense que les organisateurs ont quand même dû faire appel à des diététiciens pour prendre en charge ce volet. Personnellement, ce que je constate au niveau du Village méditerranéen est parfait au niveau de la nourriture. Les repas servis sont très équilibrés et tout à fait adaptés aux besoins des athlètes.

Vous avez parlé du dopage. Y a-t-il des contrôles réguliers pendant cette édition ?

Bien évidemment, il y a des contrôles qui se font pendant ces jeux. Nous avons des athlètes algériens qui ont subi des contrôles. Les derniers, c'étaient ceux de la lutte et du judo. Personnellement, j'insiste auprès des différentes fédérations pour qu'un membre du staff médical de l'équipe accompagne l'athlète concerné par le contrôle. Ceci pour éviter toute erreur. Il y a parfois des vices de forme. L'athlète doit pouvoir préserver ses droits en cas de besoin.

M.S.N.

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