
Tiaret
Une date qui met en lumière le patrimoine amazigh
De notre correspondant : SI MERABET NOUR EDDINE
«Yennayer, trésor culturel authentique et creuset du développement durable», a été célébré avec enthousiasme dans la région. Sous ce slogan évocateur, le nouvel an amazigh a été honoré lors d’une série d’événements significatifs.
La Maison de l’artisanat a joué un rôle central dans les festivités, accueillant diverses activités et expositions. Un concours d’art culinaire mettant en avant les plats traditionnels berbères a suscité l’enthousiasme des gourmets.
Les participants ont rivalisé de créativité pour présenter des mets délicieux, témoignant ainsi de l’importance de la gastronomie dans la culture locale. Parallèlement, des expositions ont été organisées pour mettre en valeur les différents costumes et traditions berbères.
Les visiteurs ont pu admirer la richesse et la diversité de l’artisanat local, plongeant ainsi dans l’héritage culturel de la région.
En marge des festivités, le chef de l’exécutif de la wilaya de Tiaret a visité les locaux de la FOREM en plein centre-ville. De plus, il a donné le coup d’envoi pour la réalisation d’un nouveau siège pour l’Assemblée populaire de wilaya (APW) ainsi que pour Tiaret Nadhafa, un projet visant à améliorer les conditions de travail des employés. L’après-midi une conférence sur l’histoire et la symbolique de Yennayer, animée par le professeur Hadj Arab Lakhdar, s’est tenue à la maison de la culture Ali-Maachi. Les participants ont eu l’occasion d’approfondir leurs connaissances sur cette tradition ancestrale et d’apprécier davantage son importance culturelle. Ainsi, la célébration de Yennayer a été l’occasion de mettre en valeur la richesse culturelle de la région, tout en favorisant le développement durable à travers des initiatives significatives. Cette journée mémorable restera gravée dans les esprits, renforçant le sentiment d’identité et de fierté pour la culture amazighe.
S-M.N
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Tissemsilt
Semaine dédiée à la fierté de l’identité amazighe
Yennayer, le nouvel an amazigh, est célébré avec faste dans la wilaya de Tissemsilt, où une multitude de manifestations festives ont été organisées pour marquer cet événement culturel national. Sous le patronage du wali de Tissemsilt, Bouzaid Fethi, les festivités ont été lancées jeudi à la maison de la culture Mouloud Kacem-Nait Belkacem, marquant ainsi le début des célébrations de Yennayer 2974.
Le programme des festivités du nouvel an amazigh est riche et varié, s’étendant sur une semaine entière. Des spectacles, des conférences, des expositions et d’autres manifestations ont été organisés, tous étroitement liés aux coutumes et traditions amazighes, qui remontent à plusieurs siècles.
L’exposition principale met en avant une multitude de créations artistiques dans les locaux de la maison de la culture. Dans le hall d’entrée, les visiteurs peuvent admirer des tableaux de peinture et des ustensiles de cuisine traditionnels, témoignant d’une époque lointaine dont l’usage a perduré jusqu’aux années 1970, principalement dans les campagnes algériennes.
Dans la galerie principale, l’exposition se concentre sur les habits traditionnels amazighs, notamment le burnous, les robes et les tapis. Cette exposition met également en valeur les différents plats préparés lors de cette fête, auxquels la population de Tissemsilt est profondément attachée. Les visiteurs peuvent découvrir des mets tels que le berkoukes (Merdoud), le couscous, la trida, ainsi que des gâteaux traditionnels Kaak et Ghribia, accompagnés de fruits tels que les figues et les dattes. Les exposants ont présenté ces délices culinaires et produits artisanaux au grand public. La célébration de Yennayer à Tissemsilt témoigne de l’attachement profond de la population à son héritage culturel et à ses coutumes ancestrales. Les festivités offrent un moment de partage, de fierté et de préservation de l’identité amazighe, tout en favorisant le développement et la valorisation du patrimoine local.
S-M.N.
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Mascara
Le passage du témoin est réussi
«En connaissance de cause, je m’exprime en affirmant que plus de 80% des citoyens de la wilaya de Mascara et en particulier ceux des zones rurales ignorent la portée et la signification de Yennayer». Ainsi fut le constat établi par Mme Benaissa Fatima, enseignante de profession qui exhorte les gens du savoir à transmettre aux sexagénaires et aux octogénaires le sens de cette importante date. Par ailleurs, elle interpelle les enseignants à inculquer aux élèves la valeur et la place de Yennayer au sein de la société en Algérie.
Une animation particulière a régné le long des principales artères de la ville toute la semaine qui a précédé l’événement, caractérisée par les jeux de lumières et les expositions sur les étals des commerçants des produits dominés par les fruits exotiques afin d’attirer les clients en cette circonstance.
Dans ce contexte, si certains us et coutumes ont été jalousement préservés par nos aïeux, la nouvelle génération semble faire l’impasse sur quelques manifestations religieuses et culturelles mais conservent néanmoins d’autres traditions dont Yennayer.
A cet effet, Mascara a célébré la fête de Yennayer, une cérémonie destinée particulièrement aux enfants. En effet, c’est le plus souvent sous la pression de leurs bambins que les chefs de familles font leurs emplettes accédant ainsi aux sollicitations des uns et des autres. La fête se prépare souvent une semaine avant le 12 janvier, avec la complicité des commerçants de fruits secs qui incitent les citoyens à opter pour l’achat de tous les fruits stockés. Certes les prix affichés sont exorbitants car les commerçants mettent à profit cette opportunité pour écouler leurs produits, néanmoins, en dépit de la cherté les citoyens achètent et fêtent comme il se doit Yennayer.
C’est par «Echarchem», un mélange de fèves de pois chiches et de blé dur bouillis ensemble, que débute la fête la veille. Même ces produits n’ont pas été épargnés par la spéculation puisque les pois chiches étaient taxés entre 600 et 800 DA/kg , les prix des fèves oscillaient entre 400 et 600 DA/kg. Quant au blé dur, il était taxé à 200 DA/kg. Antérieurement ces produits étaient distribués gratuitement aux pauvres. Les mamans remplissent de petits sacs de Echerchem et les distribue à leurs enfants.
Outre ces fruits secs, des manifestations religieuses et culturelles sont organisées ça et là par les autorités locales caractérisées par des expositions de photos mettant en relief la célébration de cet événement. Ainsi, la maison de la culture Ab Ras-Ennacéri située au centre de la ville de Mascara a abrité ce jeudi des festivités qui au départ ne concernaient que certains mais ont fini par impacter des milliers. En effet, des expositions présentées par des enfants vêtus de costumes traditionnels et auteurs d’exercices significatifs confirment que le pont entre l’ancienne et la nouvelle génération est dressé.
A. B.
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Constantine
Inauguration d’une mini-cité du cinéma
De notre bureau : Issam Boulksibat
La célébration officielle du Nouvel an berbère s’est déroulée au palais de la culture Malek-Haddad, en présence des autorités locales de Constantine, des représentants des assemblées élues et des membres de la famille révolutionnaire.
Placées cette année sous le slogan «Yennayer : l’identité et le patrimoine», les festivités programmées se sont articulées autour de la mise en valeur de la variété et de la profondeur du patrimoine culturel amazigh. Ainsi, des expositions patrimoniales rendant hommage aux cultures chaouie, kabyle, targuie et mozabite se sont tenues dans le hall, à côté de l’ouverture d’une aile dédiée aux ouvrages en amazigh au niveau de la bibliothèque de l’édifice culturel. En outre, des tableaux chorégraphiques montrant des scènes de la vie quotidienne de la femme amazighe ont été exécutés, ainsi qu’une démonstration de dessin sur sable.
Au registre des inaugurations, une mini-cité du cinéma, conçue sur le modèle de la Souika, a été officiellement mise à la disposition des réalisateurs de la station régionale de télévision, dans le cadre d’une convention entre celle-ci et le palais de la culture, afin de l’exploiter dans diverses productions fictionnelles.
Il y a lieu de signaler, dans ce même contexte, le lancement d’un ciné-club hebdomadaire, « Cirta movies club», en coordination avec l’association Numidia Arts, ainsi que celui d’une session de formation dans le domaine de la prise de vue cinématographique et du montage, avec la participation de 55 stagiaires issus de Constantine et d’autres villes de l’est du pays, lesquels seront encadrés par des professionnels.
En marge de la cérémonie officielle, durant laquelle une conférence sur le thème du rôle des Mozabites dans l’indépendance de l’Algérie et sa construction a été donnée par Omar Bafouloulou, conseilleur du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, plusieurs distinctions honorifiques ont été décernées à des artistes exerçant dans le domaine de la photographie et de la décoration pour leur contribution à la réalisation de la mini-cité du cinéma et des différents tableaux présentés.
I. B.
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Annaba
Ambiance festive
Les festivités du nouvel an Amazigh Yennayer qui se déroulent depuis lundi dernier jusqu’ à aujourd’hui, ont été marquées à Annaba par l’organisation de plusieurs activités culturelles. Elles ont été également marquées par l’inauguration avant-hier, du Souk Yennayer à la maison de la culture Mohamed-Boudiaf, en présence des autorités locales et à leur tête le wali, Abdelkader Djellaoui, les cadres de la direction de la culture, des universitaires et le mouvement associatif.
L’exposition sur l’art culinaire traditionnel et autres objets artisanaux du patrimoine national qui se tient à la maison de la culture a permis à des artisans issus des wilayas de Khenchela, Touggourt, Biskra, Bouira, El Tarf et Annaba ainsi que plusieurs associations pour faire connaitre la richesse et la diversité culturelle liées à cette date, a indiqué la directrice de wilaya, Saliha Berkouk. Des conférences thématiques sur l’importance de la diversité linguistique et le patrimoine ont été données par des enseignants universitaires à l’instar du Dr Sebti Solatani et Badi Brahim. Au menu des festivités de Yennayer, il y a lieu de citer la projection de deux films à la cinémathèque de la ville et pour promouvoir la langue nationale amazighe une pièce théâtrale intitulée Sin-Inni, a été présentée au théâtre régional Azzedine-Medjoubi. La bibliothèque principale de la lecture publique abritera aujourd’hui, pour la circonstance, une exposition de photographies de bijoux berbères traditionnels et des ouvrages en langue amazighe en plus d’ateliers de contes.
B. G.
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BEJAÏA
Dans toute sa dimension
De notre Bureau : Mustapha LAOUER
A Souk El Tenine, Melbou, Ouzellaguen, Akbou ou encore Tazmalt, un programme riche et varié a été élaboré dans la wilaya de Bejaïa, avec plusieurs activités culturelles. Une fête de grande importance qui nécessite des préparatifs pour marquer comme il se doit cette date de l’an amazigh en présentant coutumes et traditions.
Les communes de la vallée de la Soummam ont organisé des festivités élaboré pour la circonstance dans toutes les écoles primaires et CEM où les élèves vêtus de tenues traditionnelles, robes kabyles pour les filles et costumes et burnous pour les garçons, ont célébré dans la joie cet événement autour de plats culinaires spécialement préparés par leur maman pour cette cérémonie.
La tradition culinaire est fortement présente dans les foyers où les femmes vêtues de leurs belles robes kabyles et inséparables foulard «amendil» ont préparé des beignets (lakhefaf), des crêpes à l’huile d’olive (tibouhdjadjine) et des plats de «thataminet oukharoub» pour rassembler tous les membres de la famille. Des plats de «berkoukes» et de couscous au poulet ou viande d’agneau et même de chèvre, agrémentés de légumes (courges, courgettes, cardes, navets et carottes), le tout accompagné de piment piquant étaient omniprésents dans tous les foyers des villages. Certains villageois ont choisi de cuisiner le plat de circonstance avec de la viande séchée «chelouh ou aquadid» et une sauce de légumes secs, composée des fèves ou des petits pois cassés (abissar).
Lors de chaque fête de Yennayer, la tradition veut que les vieillards du village, habillés de leur burnous blanc, s’entourent de leurs progénitures pour leur raconter de vielles histoires qui reflètent cet événement, célébré depuis de longue date par les ainés où tous les membres de la famille se souhaitent «Assegas ameggaz».
A Bejaia ville, la maison de la culture a tracé un programme riche et varié avec des expositions de poterie, bijoux et robes traditionnels et des plats culinaires pour l’occasion. Le CFPA Lekehal-Younes a abrité la fête du miel avec plus de 70 participants, venus de 7 wilayas du pays Ainsi, les festivités se poursuivront dans plusieurs communes ou les programmes culturels s’étaleront sur toute la semaine.
M. L.
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Guelma
L’art culinaire à l’honneur
De notre correspondant : Zouheyr Douakha
Plus de 24 associations culturelles qui activent dans le domaine du patrimoine et de l’artisanat ont participé à l’exposition, jeudi dernier, à la maison de culture, Abdelmadjid-Chafi, célébrant le Yennayer 2974, cela en présence des autorités locales civiles et militaires, ainsi que les citoyens guelmis.
A cet effet, les adhérents de ces associations ont veillé à présenter le potentiel culturel lié plus précisément à l’art culinaire, à l’image du couscous, la chakchouka et la naâma, mais également les vêtements et les bijoux, ainsi que les gâteaux traditionnels tels que le ‘bradj’, montrant la dimension amazighe de la région au large public.
Dans ce contexte, l’un des citoyens qui était présent à cette manifestation et se prépare à accueillir le nouvel an amazigh, nous a déclaré que «cette date est un réel moment de convivialité». «On fête le Yennayer en famille, réunis tous autour d’une table bien garnie d’un plat de couscous riche en légumes et fruits, à savoir des carottes, des pommes de terre, des courgettes, sans oublier de la viande très tendre». Pour sa part, une femme au foyer nous a révélé : «Les préparatifs pour commémorer cette fête nationale ont déjà commencé il y a plus d’une semaine. Oui, préparer la délicieuse pâtisserie traditionnelle nous prend beaucoup de temps. Le banneton de cette année comprend le rfiss (gâteaux à base de semoule grillée mélangée aux dattes), el-kachkcha (un mélange de fruits secs et bonbons), ghribia (biscuit sablé confectionné à la main ) et bien d’autres choses. Tout ce que je peux vous dire est que ma grande famille est invitée ce soir pour prendre le plaisir de siroter un bon thé avec les divers oléagineux». Un quinquagénaire nous a souligné que «selon nos aïeux, le premier jour du nouvel an amazigh est le rendez-vous des agriculteurs pour commencer à préparer la nouvelle année agricole. En même temps, ils sortent les productions agricoles entassées, en particulier les fruits secs et asséchés et prennent du plaisir à les consommer».
Par ailleurs et en marge de cette festivité, des cartes d’artisan numériques ont été livrées au profit des fabricants inscrits auprès des services concernés. Aussi, la troupe musicale Chemou a été honorée par le wali de Guelma, après avoir remporté le premier prix du concours de la Ounchouda, organisé à Béjaïa.
Z. D.
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Tizi-Ouzou
Bounouh, Yatafen et Ouacifs communes lauréates
De notre bureau : Belkacem Adrar
La commune de Bounouh, à une cinquantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, a décroché le premier prix de la 3e édition du concours de la socialisation du tamazight dans l'administration, initiée par l'Assemblée populaire de wilaya de Tizi-Ouzou.
Les communes de Yatafen et Ouacifs ont, quant à elles, remporté respectivement les 2e et 3e prix de cette nouvelle édition à laquelle ont participé 59 communes de la wilaya.
La cérémonie de remise des prix, organisée dans le cadre des festivités de célébration de Yennayer, s'est déroulée dans une ambiance festive au niveau de l'hémicycle Rabah Aissat de l'APW en présence du wali, Djilali Doumi, du P/APW, Mohamed Klaleche, des élus locaux et nationaux ainsi que des représentants des organisations de la société civile.
Les communes lauréates bénéficieront d'aides financières en guise d'encouragement aux efforts déployés pour la socialisation du tamazight dans leur administration respective à travers la transcription en tamazight des panneaux de signalisation et d'indication des lieux.
Le détenteur du premier prix aura droit à une enveloppe financière de l'ordre de 250 millions de centimes, le deuxième à 150 millions et le troisième à 100 millions, selon la commission organisatrice.
S'exprimant à l'ouverture de cette cérémonie, Mohamed Klaleche a assuré que l'initiative de l'APW d'encourager la socialisation du tamazight dans les administrations a donné des résultats visibles et très remarquables à travers tout le territoire de notre wilaya. «Notre initiative se veut beaucoup plus comme un cadre d'actions et de conjugaison des efforts entre institutions élues», a-t-il indiqué non sans mettre en exergue «l'évolution très positive et les avancées significatives de l'emploi du tamazight dans les différents services et établissements communaux».
Pour sa part, le wali Djilali Doumi a salué cette louable et bénéfique initiative visant la socialisation du tamazight dans les administrations et espaces publics. Il aussi souhaité la généralisation de ce genre d'initiative à l'effet de promouvoir l'utilisation de cette langue nationale et officielle.
A signaler que la troisième édition de ce concours est dédiée à la mémoire du feu Mohand Amokrane Khelifati, ancien militant de la reconnaissance du tamazight comme un des piliers de l'identité nationale
B. A.
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Oran
Programme riche et varié
De notre bureau : Amel Saher
La maison de la culture de la wilaya d’Oran a abrité cette année les activités officielles célébrant le nouvel an amazigh ’’Yennayer 2974’’.
Comme chaque année, les festivités ont été marquées par l’inauguration de la traditionnelle exposition à laquelle ont participé une soixantaine d’exposants, entre artisans et artistes représentant les différentes catégories de son riche patrimoine culturel amazigh matériel et immatériel.
La manifestation, organisée conjointement avec les Directions de la culture et du tourisme, la Chambre de l’artisanat et l’Office national de la culture et de l’information, propose aux habitants d’Oran et ses visiteurs, pendant une semaine, un riche programme qui comprend outre l’exposition au niveau de la maison de la culture, des films algériens qui seront projetés à la cinémathèque d’Oran et des activités pour enfants à la salle de cinéma Saâda (ex-Colisée) ainsi que des après-midi littéraires et des conférences à l’occasion.
Dans les rues d’Oran, l’ambiance bat son plein déjà plusieurs jours, les vitrines des boutiques, les grandes surfaces commerciales et les marchés populaires sont habillés aux couleurs de Yennayer. Cette tradition, qui n’a jamais manqué son rendez-vous à Oran, se veut un évènement de plus, qui offre le sourire et la joie aux enfants et même aux adultes et l’occasion aux familles de se réunir autour du célèbre repas de Yennayer appelé «Cherchem». La nouveauté ces dernières années a trait à l’aspect commercial de cette célébration, de la petite épicerie du quartier jusqu’aux centres commerciaux en passant par les offres promotionnelles sur les différents produits proposés à l’occasion. Il suffit d’une petite virée à travers les grandes surfaces commerciales, les anciens et nouveaux marchés et les petites épiceries pour se rendre compte que la célébration de Yennayer a son importance, contrairement, il y a plusieurs années, où l’aspect commercial de sa célébration n’était palpable que dans les grands marchés populaires comme ceux de Mdina El Jedida, les Aurès (ex-La Bastille) et Michelet.
A. S.