L'enseignant en sciences politiques et relations internationales à l'université de Tissemsilt, le Dr Hamza Bouali, a souligné que le Président Tebboune a porté la voix de l'Algérie à travers cette tribune et réitéré son engagement à trouver des solutions aux problèmes auxquels la communauté internationale est confrontée. «L'approche algérienne, basée sur la solution politiques et diplomatiques loin de l'usage des armes et de l'intervention militaire, a été réitérée par le Président, en s'engageant à mettre à disposition sa riche expérience en matière de médiation et de promotion du règlement pacifique des conflits, dans une approche basée sur des solutions définitives aux crises, en s’attaquant à leurs causes profondes».
Notre interlocuteur a également tenu l'ONU responsable du blocage de nombreux dossiers, notamment les questions palestinienne et sahraouie, ce qui explique l'appel du Président Tebboune à «l'accélération des négociations internationales concernant la réforme du Conseil de sécurité, afin d'aboutir à un consensus sur une véritable réforme garantissant une représentation plus transparente. Les Nations unies connaissent des moments difficiles, de nombreux pays se dirigeant vers les blocs régionaux, ce qui démontre la faiblesse et le parti pris dans la résolution de nombreuses crises, à l'instar de la cause palestinienne et de la cause sahraouie».
L’intervenant rappelle que «l’Algérie a eu, depuis son indépendance, des positions cohérentes en vue d'une stabilité mondiale, à travers une répartition équitable de la richesse et a toujours appelé au droit des peuples à l'autodétermination et à la réforme de ce système international, devenu un outil entre les mains des grandes puissances, pour justifier leurs projets et leur exploitation des richesses des autres».
Salima Ettouahria
