
Les représentants des travailleurs de l’Entreprise nationale des industries électroménagères (ENIEM) de Tizi-Ouzou, ont exprimé, mercredi, leurs craintes d’un plan social
(compression d'effectif) qui toucherait leur entreprise et appelé les pouvoirs publics à intervenir pour "préserver l’outil de production".
Intervenant lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’union de wilaya (UW) de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), ils ont souligné "le spectre d’un plan social vers lequel se dirige l’ENIEM pour des raisons économiques, après deux périodes d’arrêt technique d’activité en une année".
Depuis février dernier, les travailleurs de l’ENIEM "vivent un stress permanent à chaque fin du mois, quant à la perception ou pas de leurs salaires, mais aussi au devenir de leur outil de travail", dira Mouloud Ould Hadj, représentant syndical des travailleurs qui a remis en cause la gestion de l’entreprise par l’actuelle direction.
Lundi dernier, la direction de l'ENIEM avait annoncé "un arrêt technique d'activité d'une durée d'un mois (du 01 au 31 décembre)" pour cause de "contraintes financières" et "rupture des stocks des matières premières entraînant de fait l'arrêt de la production".
Les travailleurs de l’ENIEM, qui ont déjà organisé une marche et plusieurs rassemblements depuis l’annonce de la décision d’arrêt technique des activités, campent sur leur position de "rejet de cette décision, prise sans consultation" et exigent "le départ du staff gestionnaire de l’entreprise" responsable, selon leurs déclarations, de "cette situation
critique qu’elle vit".
APS