
De notre correspondant Belkacem Adrar
Le parcours héroïque et nationaliste du Moudjahid Adim Ahmed dit ‘‘Ahmed Arab’’ a été rappelé hier par ses anciens compagnons de la guerre de Libération dans le cadre du 68e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse révolution de Novembre. Officier de l’ALN et ancien secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine de Tizi-Ouzou, décédé le 21 novembre 2005, son parcours dans les maquis de la Wilaya III historique a été évoqué par Mokrane Benyoucef et Ouali Ait Ahmed. Un hommage lui a été rendu à la maison de la culture Mouloud-Mammeri par l’association des enfants de moudjahidines de la wilaya de Tizi-Ouzou, le moudjahid et président de l’association Tagrawla (Révolution), Ouali Aït Ahmed, a qualifié le moudjahid Adim Ahmed d’exemple «d’abnégation et de persévérance», rappelant qu’il a rejoint le combat au début de l’année 1955. «Ahmed Adim était un moudjahid que j’ai eu l’honneur de connaître en 1958, alors qu’il avait le grade de sergent-chef de section de la compagnie de Fort national, c’était un maquisard courageux et sage», a-t-il témoigné, rappelant qu’il a pris part comme chef à plusieurs batailles héroïques, notamment les batailles d’Aït Frah et Aït Fraoucene. A l’indépendance, après une carrière militaire au sein de l’ANP d’où il est sorti en retraite avec le grade de commandant, il s’est consacré au travail associatif, particulièrement au sein de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), a souligné Ouali Aït Ahmed, et ce pendant près de deux décennies. Dans son témoignage, Mokrane Benyoucef a mis en exergue l’engagement précoce de Si Ahmed dans les rangs de l’ALN, passant de simple djoundi à lieutenant, chef de la région trois de la Wilaya III historique. Mokrane Benyoucef dira qu’Ahmed Adim était un homme courageux qui a consacré toute sa vie au service de la Glorieuse révolution nationale et de la reconstruction de son pays. Les deux moudjahidine ont mis en exergue son attachement à l’unité nationale dont il a fait un «principe immuable et intangible». D’autres intervenants ont insisté sur la nécessité du travail de transmission des valeurs dont ont fait preuve les chahids et moudjahidine, à l’effet de prémunir les prochaines générations de toute tentative de division visant à remettre en cause l’unité de l’Algérie et de son peuple.
B. A.