Le profond mécontentement du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, sonne comme une sévère sommation.
«C’est la dernière fois que l’État prend en charge de telles dépenses supplémentaires», a-t-il averti.
Il a également souligné la nécessité de maîtriser les délais de réalisation des projets, et que les chantiers de construction doivent fonctionner à plein régime.
La question de la gestion des projets revient constamment, surtout à l’occasion de la visite d’inspection et de travail d’un responsable.
Un chantier à l’arrêt, un hôpital ou un ensemble d’immeubles inachevés font de la peine à voir, et les médias ont beau alerter, rien n’y fait.
Pour un certain nombre d’entrepreneurs, réaliser un projet dans les délais relève de la gageure.
Les exemples ne manquent pas. On ne veut pas remuer le couteau dans la plaie, mais le retard dantesque dans la construction des stades de football est significatif, et il n’est pas le seul.
Des projets traînent en longueur, par manque de suivi, de contrôle, de maturation, par la faute d’une bureaucratie lourde.
Ce sont des carences quasi systémiques, dont le règlement s’avère, de prime abord, particulièrement ardu.
Pour un pays tel que l’Algérie, dans sa volonté d’opter pour la bonne gouvernance, la maîtrise d’un système de gestion moderne est une priorité absolue. Trop d’irresponsabilité et de laisser-aller se payent au prix fort.
Pareille gestion entraîne de nombreux déficits en termes de temps, de coûts et de rentabilité. L’injection ponctuelle de subventions supplémentaires fait supporter un lourd fardeau au budget de l’État. Sans compter les énormes désagréments et les espoirs contrariés auprès de la population.
Les projets, dans la plupart des cas, ne sont pas livrés au moment voulu, quand ils ne sont pas carrément abandonnés ou gelés.
Quelle que soit la bonne volonté, l’insuffisance d’une feuille de route dûment élaborée, l’absence d’un management efficace ou la faiblesse des entreprises en charge de concrétiser les projets, la collectivité doit prendre son mal en patience.
Cette situation est intolérable et antiéconomique, d’autant plus que les moyens financiers ne sont plus automatiquement garantis avec la chute des prix du pétrole et, partant, la baisse des ressources financières.
Dans une perspective de changement des mentalités, de rigueur dans la réalisation des projets, dans l’immédiat et à l’avenir, le respect scrupuleux des règles de gestion est désormais une affaire à laquelle l’État veille attentivement. C’est du moins le message à retenir de la décision d’Aïmene Benabderrahmane prise à Oran.
Les entreprises publiques ou privées sont mises devant leurs responsabilités.
La gestion des projets en termes de délais, d’estimation des ressources, de qualité de l’œuvre à livrer est essentielle, et elle représente l’unique alternative pour sortir de l’ornière des travaux qui n’en finissent jamais.
L’État n’est plus disposé à supporter les tares d’une gestion approximative.
EL MOUDJAHID
Inacceptable !
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