
En tant que levier de développement, le port d’Alger sera impérativement appelé à s’inscrire dans la nouvelle vision des pouvoirs publics pour la mise en place des instruments de gestion modernes adaptés aux exigences de l’économie numérique. Dans cette optique, la priorité retenue pour l’année 2021 va à la «poursuite du processus de la "e-activité portuaire" dans un objectif de dématérialisation progressive de l’ensemble des procédures à travers la généralisation de la gestion électronique des documens, une meilleure coordination et planification visant à améliorer les performances, à réduire les coûts des surestaries, à limiter le séjour des marchandises au niveau des quais». C’est ce qu’indique le Président-directeur général de l’entreprise portuaire d’Alger, dans l’éditorial de la dernière revue éditée par l’EPAL. Un objectif qui, précise M. Mohammed Larbi, se concrétise grâce «au projet de mise en œuvre d’une plateforme d’échange de données informatisées au profit des usagers de l’ensemble des ports, qui converge vers un système communautaire initié par le groupe Serport». Le premier responsable de l’Epal indique que «l’automatisation numérisée des processus de la logistique portuaire, la dématérialisation des procédures demeure un outil stratégique permettant de réagir rapidement et de répondre aux besoins des clients». Cette démarche permet également, souligne M. Mohammed Larbi, de «garantir l’intégrité d’un document électronique», contribuera à une simplification de facto des procédures administratives, ainsi qu’à la «sécurisation des échanges, la préservation de la confidentialité des données, et l’économie de temps». Aussi, la numérisation intiée par l’EPAL, à travers la digitalisation des pratiques, devra contribuer, indique le Pdg de l’Entreprise portuaire d’Alger, à une maîtrise des échanges de données, de facilitation des opérations et transactions et d’amélioration des services». Dans le sillage de cette démarche, il est prévu également que «la gestion des ressources humaines soit intégrée aux mécanismes numériques et électroniques» dans le but d’«alléger et d’assouplir les procédures des documents en vue d’une meilleure gouvernance» au niveau de la gestion de l’entreprise et de ses filiales, souligne le Pdg de l’EPAL.
D. Akila