
5 milliards de dinars pour recenser plus de 44,6 millions d’algériens RGPH, le modus operandi
Une enveloppe financière de l’ordre de cinq milliards de dinars a été allouée à l’opération du 6e recensement générale de la population et de l’habitat qui s’effectuera à partir du 25 septembre, et ce, jusqu’au 9 octobre. Selon, le chargé de la gestion et directeur de l’Office national des statistiques (ONS), M. Bazizi Youcef, ce budget comprend toutes les dépenses, à savoir, la rémunération des agents de recensement estimée à 29.000 DA, le matériel informatique, les carburants pour l’essence, l’acquisition des tablettes (57.000 tablettes) et du matériel informatique, les transports, les impressions des documents, la compagne de sensibilisation… «Nous avons déployé 84 superviseurs et formateurs des formateurs (cadres de l’ONS répartis sur les 58 wilayas), 2.467 formateurs recrutés au niveau local par les ingénieurs de wilayas, 8.032 contrôleurs et plus de 53.000 agents de recensement » a-t-il fait savoir, lors de son intervention, hier, au forum d’El Moudjahid, consacré, à la sensibilisation sur le 6e recensement de la population et de l’habitat. Evoquant, la nouveauté de cette 6e édition du GPRH, le directeur général de l’ONS, a annoncé, qu’elle «connaitra pour la première fois l’utilisation des tablettes aussi bien pour la collecte que pour le contrôle de façon quasi intégrale». Cependant, le recours aux questionnaires en format papier est toujours de mise dans certaines situations. Pour ce qui est de l’exploitation des données, M. Bazizi, a indiqué, «qu’elle consiste à codifier, épurer les données recueillies et effectuer les traitements statistiques nécessaires en vue de leur publication et leur diffusion. «L’exploitation se fait en phases : la phase exécution : concerne la collecte des données sur la population et le parc de logement dans un délai déterminé (15 jours) moyennant des supports de collecte) via tablettes ou questionnaire en format papier accessoirement). Elle se déroule simultanément dans tout le territoire national et nécessite la mobilisation de plus de 52.000 agents recenseurs et près de 8.000 agents contrôleurs et près de 3.000 formateurs. Tandis que la phase d’exploitation consiste à codifier, épurer les données recueillies et effectuer les traitements statistiques nécessaire en vue de leur publication et leur diffusion, sachant que les premiers résultats seront donnés après une durée de trois mois» a-t-il expliqué, en ajoutant, que l’opération de recensement se poursuit toujours même après l’épuration de sa période officielle et que les résultats définitifs peuvent être donnés après une année. Concernant l’organisation technique de cette opération de recensements, le même responsable, a indiqué, qu’elle se compose du comité national (supervision nationale et régionale menée par l’ONS), le comité de wilaya (superviseurs de wilayas relevant de l’ONS, ainsi que des ingénieurs de wilayas dont le nombre est 71), notamment les délégués communaux dont le nombre est de 2.600 délégués.
K. A- A.
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Quid de la population concernée ?
Selon M. Bazizi, il existe quatre catégorie de population : la première concerne la population des ménages ordinaire ou collectif, composé d’une ou plusieurs personnes vivant dans le même logement, la seconde concerne la population nomade, défini comme étant un ménage qui habite sous une tente et dont les déplacements périodiques ou continuels au cours de l’année pour des raisons économiques, la troisième concerne la population résidant dans les établissements de population, et en dernier la population vivant dans la rue et les sans-abris.
En termes de logement, l’intervenant a relevé qu’il s’agit de logements occupés et non occupés (logement secondaire, non encore livré, abandonné…), notamment les logements à usage professionnel.
Quant à la durée du déroulement de l’opération fixée à 15 jours (du 25 septembre au 9 octobre) l’intervenant dira qu’elle est «suffisante» vu qu’une enquête pilote a été effectuée. «Nous avons testé les documents, l’application, ainsi que le rendement et nous avons réalisé que la durée de quinze jours est suffisante pour effectuer ce recensement. Il faut aussi savoir qu’historiquement tous les recensements menés en Algérie se font sur une période de quinze jours. Nous avons aussi établi une cartographie de recensement où toutes les communes ont été découpées. Nous y travaillons depuis plus de deux ans».
Pour sa part, Mme Mezaache Khaoula, cadre au ministère de l’Intérieur, a affirmé, que ce recensement permettra de fournir des statistiques sur divers indicateurs socio-économiques qui aideront à prendre des décisions conformes à la réalité et donneront une impulsion au développement du pays, soulignant que la préparation de ce recensement doit être «minutieuse» et régie par les textes législatifs dont la loi n° 86-09 du 29 juillet 1986 ainsi que le décret exécutif n° 21-465 portant sur l’organisation de ce recensement. «Des comités sont mis en place au niveau national, au niveau des wilayas et des communes pour le suivi de l’ensemble des travaux efférent à cette opération et mobiliser les moyens humains et matériels à l’effet de garantir le succès de ce recensement», a-t-elle souligné.
Elle a, entre autres, relevé l’importance accordée par les pouvoirs publics à cette opération, vu qu’elle constitue un outil opérationnel et essentiel dans l’élaboration des politiques publics répondant aux besoins et aspirations des citoyens, et qui permettra leur prise en charge optimale. De plus, elle résultera sur des données générales à propos de la situation mais également les spécificités sociales, ce qui constitue une base de données pour les différents secteurs, servant de ce fait de base pour l’élaboration de plans publics de développement répondant aux spécificités des différentes catégories qui seront recensés à travers les différentes régions du pays.
Mme Mezaache a mis en exergue le rôle de cette commission pilotée par le ministère de l’Intérieur, consistant à réunir l’ensemble des moyens et la prise de toutes les mesures en vue de son succès, tout en affirmant que cette opération devait fournir des données statistiques et démographiques, mais également des indicateurs concernant la situation économique et sociale ainsi que l’impact sur l’environnement et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Par conséquent, ses résultats constitueront une référence statistique unifiée à valeur ajoutée, traduisant les préoccupations en matière de développement, notamment celles en relation avec les objectifs de développement durable. «L’opération sera un outil stratégique aux mains des pouvoirs publics pour la prise de décision et l’élaboration des différentes politiques de développement à court et moyen terme ».
En termes de logement, l’intervenant a relevé qu’il s’agit de logements occupés et non occupés (logement secondaire, non encore livré, abandonné…), notamment les logements à usage professionnel.
Quant à la durée du déroulement de l’opération fixée à 15 jours (du 25 septembre au 9 octobre) l’intervenant dira qu’elle est «suffisante» vu qu’une enquête pilote a été effectuée. «Nous avons testé les documents, l’application, ainsi que le rendement et nous avons réalisé que la durée de quinze jours est suffisante pour effectuer ce recensement. Il faut aussi savoir qu’historiquement tous les recensements menés en Algérie se font sur une période de quinze jours. Nous avons aussi établi une cartographie de recensement où toutes les communes ont été découpées. Nous y travaillons depuis plus de deux ans».
Pour sa part, Mme Mezaache Khaoula, cadre au ministère de l’Intérieur, a affirmé, que ce recensement permettra de fournir des statistiques sur divers indicateurs socio-économiques qui aideront à prendre des décisions conformes à la réalité et donneront une impulsion au développement du pays, soulignant que la préparation de ce recensement doit être «minutieuse» et régie par les textes législatifs dont la loi n° 86-09 du 29 juillet 1986 ainsi que le décret exécutif n° 21-465 portant sur l’organisation de ce recensement. «Des comités sont mis en place au niveau national, au niveau des wilayas et des communes pour le suivi de l’ensemble des travaux efférent à cette opération et mobiliser les moyens humains et matériels à l’effet de garantir le succès de ce recensement», a-t-elle souligné.
Elle a, entre autres, relevé l’importance accordée par les pouvoirs publics à cette opération, vu qu’elle constitue un outil opérationnel et essentiel dans l’élaboration des politiques publics répondant aux besoins et aspirations des citoyens, et qui permettra leur prise en charge optimale. De plus, elle résultera sur des données générales à propos de la situation mais également les spécificités sociales, ce qui constitue une base de données pour les différents secteurs, servant de ce fait de base pour l’élaboration de plans publics de développement répondant aux spécificités des différentes catégories qui seront recensés à travers les différentes régions du pays.
Mme Mezaache a mis en exergue le rôle de cette commission pilotée par le ministère de l’Intérieur, consistant à réunir l’ensemble des moyens et la prise de toutes les mesures en vue de son succès, tout en affirmant que cette opération devait fournir des données statistiques et démographiques, mais également des indicateurs concernant la situation économique et sociale ainsi que l’impact sur l’environnement et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Par conséquent, ses résultats constitueront une référence statistique unifiée à valeur ajoutée, traduisant les préoccupations en matière de développement, notamment celles en relation avec les objectifs de développement durable. «L’opération sera un outil stratégique aux mains des pouvoirs publics pour la prise de décision et l’élaboration des différentes politiques de développement à court et moyen terme ».
Kafia Ait Allouache