«Du 1er novembre au 31 mars, l'Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI) a enregistré plus de 1.694 projets d’investissement, devant créer 44.638 postes d’emplois directs», a souligné son DG, Omar Rekkache, qui a précisé qu’un grand nombre de projets sont déjà en voie de concrétisation. «Il faut bien comprendre qu’il s’agit de projets d’investissement étudiés, profondément examinés et aujourd’hui validés», a-t-il en effet expliqué, en insistant sur le fait qu’un grand nombre de ces projets - d’une valeur marchande dépassant les 845 milliards DA - est déjà «en voie de concrétisation». L’autre remarque importante à retenir, c’est que sur les 1.694 projets inscrits, pas moins de 158 ont été enregistrés en ligne, ce qui représente un taux de 10%. Reconnaissant que ce taux reste encore timide, M. Rekkache assure que la donne va être inversée doucement, mais sûrement, de manière à ce qu’il y ait, à l’avenir, un nombre beaucoup plus important de projets inscrits en ligne, à travers la plateforme numérique.
Selon les données communiquées par le même responsable, le nombre de projets enregistrés au niveau du guichet unique pour les grands projets et les investissements étrangers a atteint 48 projets, dont 38 projets d'investissement impliquant des étrangers. «Aussi, sur les 38 projets d’investissement impliquant des étrangers, 24 sont menés en partenariat avec des étrangers, alors que les quatorze autres projets sont menés directement par des étrangers», a détaillé le DG de l’AAPI. M. Rekkache se félicitera dans le sillage de cette nouvelle dynamique qui est, de nos jours, constatée de visu dans le domaine économique, et annoncera l’existence de «centaines de dossiers d’investissement étrangers». De même qu’il s’exprimera sur le désir d’investissements qui se comptent en milliers.
Ces investisseurs «attendent le feu vert, avec la parution prochaine des textes organisant l'octroi du foncier économique», a-t-il affirmé. Il ressort des propos du DG de l’AAPI que le code des investissements a eu comme impact, une large adhésion des investisseurs nationaux et étrangers. Apportant par ailleurs des éclairages sur la question du guichet unique, le directeur général de l’AAPI affirme qu’il s'agit d'une simplification des procédures et de leur facilitation au profit de l'investisseur, et ce en mettant en place un lieu unique dans lequel il retrouve tous les services liés à la loi sur les investissements comme l'administration fiscale, les Douanes, le Centre national du registre du commerce, et toute partie future dans la procédure d’investissement.
Revenant sur l’importance de la généralisation de la numérisation, le DG de l’AAPI met en relief que l'Agence algérienne de promotion des investissements œuvre à transformer le guichet unique en guichet unique numérique, à travers l’activation de la plateforme numérique pour l'investisseur.
Il qualifiera d’ailleurs cette plateforme numérique destinée à l'investisseur de «locomotive «pour la transformation numérique des administrations publiques». Il convient de rappeler que l’AAPI, qui est placée sous la tutelle du Premier ministre, a remplacé l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), et ce en application de la nouvelle loi sur l'investissement entrée en vigueur depuis juillet 2022. L’AAPI est chargée d'entreprendre toute action avec les organismes publics et privés en Algérie et à l'étranger, pour promouvoir l'investissement en Algérie, la mise en place et la gestion de la plate-forme numérique de l'investisseur, l'évaluation du climat de l'investissement et la proposition des mesures à même d'offrir toutes les informations nécessaires, notamment sur les opportunités d'investissement en Algérie, sur l'offre foncière et les incitations et avantages liés à l'investissement.
Soraya Guemmouri
