Protection civile : Mobilisation de 10.736 maîtres-nageurs

En prévision de la saison estivale, les services de la Protection civile ont procédé à la mobilisation de 10.736 agents professionnels et saisonniers devant assurer le dispositif de surveillance des plages autorisées à la baignade, dont le nombre s’élève, cette année, à 437 plages, le reste, soit 176, sont interdites, en raison essentiellement de problèmes de pollution et autres risques particuliers. 
Selon un communiqué de presse de la cellule de communication de la DGPC parvenu à notre rédaction, le dispositif opérationnel de cette année a été pourvu de moyens matériels supplémentaires qui renforceront ceux déjà existants, particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques d’intervention, avec notamment 128 semi-rigides et canots de pneumatiques, en sus des matériels collectifs et individuels d’intervention. Pour la DGPC, l’objectif d’un tel déploiement est d’éviter au maximum les drames causés chaque été par les noyades, comme ce fut le cas en 2022 qui a vu le bilan définitif porté à 190 décès, à savoir 83 au niveau des plages surveillées et 107 dans les plages interdites à la baignade, causes d’un grand casse-tête aux pouvoirs publics. Au final, les maîtres-nageurs ont effectué 89.647 interventions permettant de sauver plus de 61.819 personnes d’une mort certaine.  Aussi et afin d’éviter ces bilans lourds, la direction générale de la Protection civile a lancé, le 7 mai dernier, une campagne nationale de prévention et de sensibilisation sur les risques liés à la saison estivale, notamment les dangers de la mer, en particulier au niveau des plages interdites, afin d’inculquer aux citoyens la culture de la prévention du risque de noyade, mais aussi d’autres accidents (chute, intoxication alimentaire… ).
Pourtant, malgré les moyens déployés, qu’ils soient opérationnels ou de prévention et de sensibilisation, la conscience citoyenne reste, selon la Protection civile, la mieux indiquée, car «savoir nager n'est pas un gage de sécurité». À ce titre, la DGPC lance un appel aux citoyens, en particulier aux parents, sur le respect strict des consignes de sécurité à adopter, tels l’interdiction de la fréquentation des plages interdites, le respect des horaires de surveillance, d’éviter de s’éloigner de la zone de baignade autorisée et de surveiller attentivement les enfants, «beaucoup plus ceux qui utilisent les matelas gonflables». Il est question aussi d’éviter de sa baigner après une longue exposition au soleil, du respect des fanions de signalisation de l’état de la mer et de ne pas se baigner juste après les repas.
 
S. A. M.
 

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Le dispositif de surveillance des baignades opérationnel de 9h à 19h : 
Les estivants souhaitent une rallonge d’une heure

 
Comme chaque été, en vue d’assurer la sécurité des estivants, la Protection civile met en place un dispositif opérationnel de surveillance des plages autorisées à la baignade, qui s’étalera au 30 septembre. Les citoyens doivent savoir, à cet effet, que la présence des maîtres-nageurs va de 9h jusqu’à 19h, même si beaucoup souhaitent une rallonge d’une heure, soit jusqu’à 20h, arguant, à juste titre d’ailleurs, que les estivants s’attardent dans les plages jusqu’au coucher du soleil. Ce qui éviterait le risque de noyade, car l’analyse des statistiques des cinq dernières années faite par les services de la Protection civile indique que la principale cause de noyade, outre la fréquentation des plages interdites et le non-respect des recommandations de sécurité, reste la baignade en dehors des heures de surveillance, c'est-à-dire en l’absence des éléments de la PC.
 
S. A. M.

 

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