En consécration des engagements pour lesquels il a été élu, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a apporté une réponse favorable aux principales préoccupations des travailleurs qui constituent l’un des axes majeurs de la dynamique du changement qu’il a initié dans plusieurs secteurs d’activité.
En la matière, la démarche du chef de l’Etat inscrite donc en priorité dans sa «feuille de route», traduisant son intérêt constant pour une amélioration progressive et en permanence du vécu des Algériens, s’est déjà traduit par une série de décisions dont il a été l’auteur. Le chef de l’Etat a veillé personnellement en effet à la relance de dizaine d’entreprises à l’arrêt, ainsi qu’ à la levée des restrictions sur plusieurs projets d’investissements, deux mesures phares qui ont permis de «booster» le marché du travail après notamment la période de stagnation causée par l’épidémie du Covid-19. Le président de la République a également décidé de l’exonération des impôts au profit des salaires égaux ou inférieurs à 30 000 DA, de la révision du point indiciaire, la création de l’allocation chômage, première du genre en Afrique et dans le monde arabe, et l’augmentation des pensions de retraite.
S’agissant de la démarche pour la levée du gel sur les projets d'investissement, celle-ci a permis la création de 33.171 emplois, selon les statistiques arrêtés au premier semestre de l’année dernière. D'importantes catégories parmi les titulaires de contrats de pré-emploi ont été intégrées dans le cadre de la mise en œuvre de cette démarche, ce qui constitue un indicateur fort la détermination du chef de l’Etat à réaffirmer le caractère social de l’Etat et sa volonté de prendre en charge progressivement les aspirations des citoyennes et citoyens pour une vie digne et un cadre de vie convenable. En décembre dernier, M Tebboune avait décidé en réunion du Conseil du ministre de la revalorisation des salaires, des pensions de retraite et de l'allocation chômage. Il avait en effet ordonné une augmentation des salaires, au cours de 2023-2024, entre 4.500 DA/an et 8.500 DA/an selon la catégorie, soit des augmentations devant atteindre 47% d’ici l’année prochaine. Autre augmentation, celle concernant le seuil minimum de la pension de retraite en Algérie à quinze-mille dinars (15.000 DA) pour ceux qui percevaient une pension inférieure à dix-mille dinars (10.000 DA) et à vingt-mille dinars (20.000 DA) pour ceux qui percevaient une pension de quinze-mille dinars (15.000 DA), pour l'harmoniser avec le seuil minimum des salaires qui a lui aussi augmenté de 18.000 DA à 20.000 DA depuis 2021. Concernant l'allocation-chômage, il a été décidé de la porter à 15.000 DA, net d'impôts, en plus de la prise en charge par l'Etat des charges de la couverture sanitaire des chômeurs pendant la période de bénéfice de l'allocation.
Karim Aoudia
