
C’est à la librairie Chaïb-Dzaïr que le professeur Mostépha Khiati a rencontré ses lecteurs, jeudi dernier, pour une séance de vente-dédicace. Cette dernière a été dédiée à ses ouvrages Femmes ayant marqué l’histoire de l’Algérie et les Enfants à travers l’histoire dans le monde et en Algérie, édités respectivement en juin et novembre 2020 par l’ANEP.
Dans son ouvrage historique intitulé Femmes ayant marqué l'histoire de l'Algérie, le professeur Mostéfa Khiati rend hommage aux femmes algériennes. Ainsi, à travers ce livre de 350 pages, il met en évidence des parcours de femmes algériennes à différentes périodes de l’histoire, de l’antiquité à la période contemporaine, dans une sorte de mémento regroupant de grandes figures résistantes, politiques, religieuses, intellectuelles ou encore artistiques. S’agissant de sa deuxième œuvre littéraire de 341 pages intitulée Les Enfants à travers l’histoire dans le monde et en Algérie, le professeur en pédiatrie à l’Université d’Alger met en évidence l’enfant qui, selon lui, «était le grand oublié de l’histoire». Ces deux œuvres littéraires, explique le professeur Mostéfa Khiati, «marquent une continuité. En premier lieu une continuité filiale parce que j’ai fait un livre sur les femmes et en suite sur les enfants». Ensuite «une continuité historique car les deux parlent des enfants depuis l’aube de l’histoire à ce jour», a-t-il dit. Dans une déclaration à El Moudjahid, l’auteur de ces deux livres estime que ces derniers sont les premiers du genre en Algérie, car «la femme, jusqu’à ce jour, mérite que l’on s’intéresse à elle de façon générale, systématique et approfondie, en allant identifier toutes les femmes qui ont joué un rôle durant l’histoire depuis l’antiquité à nos jours ». En effet, le professeur fournit des aperçus sur des figures allant de Sophonisbe (23 -203 av. J-.C.), princesse carthaginoise d’abord promise à Massinissa et qui a épousé Syphax lors de la deuxième guerre punique jusqu'aux icônes sportives que sont la championne olympique du 1500 m Nouria Mérah-Benida et les judokates Salima Souakri et Soraya Haddad. Il est également question des Européennes d’Algérie engagées dans la lutte pour l’indépendance, du réseau des porteurs de valises, des condamnées à mort, des victimes de tortures et de viols, des martyres et des camps d’internement pour femmes. L’ouvrage consacre également un chapitre à la période contemporaine (postindépendance) en mettant en avant des figures politiques, journalistiques, littéraires, artistiques, sportives.
Sihem Oubraham