
Comme chaque 2 février, l'Algérie célèbre la Journée mondiale des zones humides en mettant en avant l’inestimable diversité biologique et les formidables potentialités dont regorge notre pays.
La direction générale des forêts a mis en place, à cet effet, un programme riche et varié pour marquer l’événement dont le thème cette année est «Les zones humides et le bien-être humain». Si les festivités officielles ont eu lieu à Laghouat, on compte toutefois de nombreuses activités organisées par les conservations des forêts, les parcs nationaux, les centres cynégétiques et autres réserves de chasse, avec la participation de la société civile. Il a été question de souligner les efforts en matière de conservation des zones humides mais aussi de sensibilisation des élèves des établissements scolaires à travers des sorties sur le terrain ainsi que des expositions, des conférences, des tables rondes et même des émissions radiophoniques et télévisuelles sur la thématique choisie cette année. La DGF a, par ailleurs, programmé des séances d'initiation sur les méthodes de comptage des oiseaux d'eau, de distribution d'affiches, de prospectus et de dépliants et distribution de prix aux lauréats des concours de dessins. Pour revenir au thème retenu par la Convention de Ramsar, celui-ci met en lumière la relation que les humains ont entretenue avec les zones humides au fil du temps et démontre qu’elles sont indispensables aux êtres humains et à la nature. C’est ce qu’explique la DGF, compte tenu de la valeur intrinsèque de ces écosystèmes et des avantages et services qu'ils apportent, notamment leurs contributions au développement durable et au bien-être des populations sur les plans environnemental, social et économique. «La thématique souligne également l'urgence avec laquelle nous devons agir pour préserver et restaurer ces écosystèmes riches en biodiversité qui sous-tendent le bien-être humain», note la même source qui rappelle que des mesures ont été rendues «nécessaires» dès les années 1970 pour «préserver» ces milieux remarquables et «enrayer» toute forme de dégradation les affectant en raison notamment de la pression urbaine, du drainage, du pompage et des défrichements.
A commencer par la signature, le 2 février 1971, à Ramsar (Iran), d’un traité intergouvernemental pour la conservation et l'utilisation rationnelle et durable des zones humides. D’où d’ailleurs cette date pour célébrer la Journée mondiale des zones humides. 53 ans plus tard, ils sont à présent 172 pays à l’avoir ratifié, dont l'Algérie par décret présidentiel N°82-439 en date du 11 décembre 1982, comme précisé par la DGF qui révèle que l'Algérie compte aujourd’hui 50 zones humides classées sur la liste «Ramsar» des zones humides d'importance internationale représentant une superficie de 3 millions d'hectares, avec des typologies «très variées». On peut citer, à ce propos, les chotts, les sebkhas, les tourbières, les lagunes ou encore les oasis. «La convention de Ramsar constitue aujourd'hui l'un des principaux fondements de la conservation des zones humides et de leur biodiversité ainsi que leur gestion rationnelle, a-t-on encore souligné de même source.
S. A. M.