
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Tizi-Ouzou dans la nuit du samedi à dimanche dernier ont provoqué d’importants désagréments aux habitants de plusieurs localités de la wilaya. Ainsi, selon la Protection civile, ses éléments sont intervenus pour le sauvetage de quatre personnes coincées à l’intérieur de leur véhicule pris dans les inondations à hauteur de la gare intermédiaire desservant plusieurs localités du sud de la wilaya. Nombre de véhicules sont restés coincés dans une impressionnante mare d’eau qui a bloqué la route menant à Béni Douala, a-t-on appris. La RN 12 est également restée fermée pendant quelques heures à travers plusieurs endroits à cause des eaux et autres objets charriés par les torrents d’eau. Des engins des travaux publics ont été mobilisés dans plusieurs localités pour rouvrir des axes routiers fermés par les fortes précipitations de pluies et des affaissements de terrains signalés, notamment dans la commune d’Aït Yahia Moussa.
Les éléments de la Protection civile sont, par ailleurs, intervenus dans d’autres localités pour porter aide et assistance aux familles dont les domiciles ont été infiltrés par les eaux. Des infiltrations d’eau ont été en outre enregistrées dans plusieurs locaux commerciaux à travers la wilaya. Dans la commune de Maatkas, on a déploré la mort par électrocution d’un citoyen.
Selon le témoignage de l’un de ses proches, la victime a été mortellement atteinte par une charge électrique dégagée par un poteau d’éclairage défaillant. Enfin, il faut signaler que tous les axes routiers fermés suite à ces pluies torrentielles ont été tous rouverts à la circulation grâce à la prompte intervention des services de la Protection civile des APC dans certaines localités. Néanmoins, ces pluies tant attendues par la population devront constituer un apport important en eau au barrage hydraulique Taksebt et autres retenues collinaires qui sont actuellement presque à sec. «Le taux de remplissage du barrage Taksebt desservant les wilayas de Tizi-Ouzou, Boumerdès et Alger n’est que de 04%», selon le directeur du laboratoire des eaux de l’université Mouloud-Mammeri, Malik Abdeslam.
Bel. Adrar