De notre correspondant : Farouk Zoghbi
Amoucha, daira montagneuse, place forte de la glorieuse révolution où les populations n’ont pas échappé à la répression barbare et aux massacres du 8 mai 1945, un imposant programme d’activités culturelles et historiques à été mis en place pour commémorer l’événement. L’émigration algérienne a montré qu’elle représentait une force capable de porter la révolution au cœur de la France. «L’impact produit relève d’une victoire venue consolider la stratégie de la révolution, dès lors ancrée, dans toutes les villes de France au prix d’odieux massacres perpétrés contre des Algériens sans armes», souligne le moudjahid Lyamine Djemaoui. Une minute de recueillement à la mémoire des victimes sera observé à 11h partout à travers la wilaya.
Le wali Mustapha Limani, accompagné des autorités civiles et militaires, a procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative avant d’assister à plusieurs activités culturelles et de visiter une exposition de documents historiques et une autre d’arts plastiques.
Une conférence sur les massacres du 17 octobre 1961 et l’impact sur la guerre de Libération a été donnée à cette occasion par le Dr Messaoudi Yahia, avant la mise en service de deux axes routiers, menant du chef-lieu de daira vers Bouamrane et Bougrab. La première pierre d’un lycée de 800 places sera ensuite posée dans la commune de Tizi N’Bechar.
F. Z.
