Secteur des affaires étrangères : Un acteur de la relance économique

Le secteur des affaires étrangères connait une nouvelle dynamique axée sur la relance économique du pays, jouant le rôle d’interface entre les opérateurs économiques et les marchés étrangers dans le cadre de l’investissement et de l’exportation hors hydrocarbures, a souligné, lundi à Oran, l’ambassadeur et conseiller au ministère des Affaires étrangères, Smaïn Benamara.
La rencontre, qui a regroupé des opérateurs économiques de la région de l’Oranie au siège de la Chambre de commerce et de l’industrie, s’inscrit dans le cadre d’une formation sur toute la problématique liée à l’acte d’exportation, a indiqué Benamara. L’objectif est d’expliquer comment la diplomatie peut contribuer dans les objectifs d’augmenter les exportations hors hydrocarbures, a affirmé le responsable.
Benamara, après avoir expliqué la nouvelle approche et dynamique enclenchée par le ministère, afin qu’il puisse jouer pleinement et efficacement son rôle dans la relance de la diplomatie économique, a présenté aux opérateurs économiques les mesures prises pour atteindre cet objectif. Il cite la création d’un bureau d’information et de promotion des investissements et des exportations où toute la documentation en rapport avec les démarches à entreprendre est fournie.
Des chargés des affaires économiques et commerciales sont disponibles afin d’accompagner les opérateurs économiques dans la phase finale de leurs démarches concernant l’exportation de produits ou de services. En outre, ce bureau a pour charge d’organiser, en étroite collaboration avec les autres départements ministériels et organismes concernés, des activités de formation, des séminaires, des journées d’études et missions économiques.
«Nous sommes dans une dynamique nouvelle, dans laquelle le ministère des Affaires étrangères veut jouer pleinement son rôle», a déclaré Benamara. En réponse à une question sur la démarche envisagée pour attirer les investissements étrangers, il explique que le MAE n’est pas le seul intervenant dans cette approche, soutenant la nécessité d’améliorer le climat d’affaires à travers une réforme du code des investissements.
A. S.

Sur le même thème

Multimedia