Le projet s’inscrit dans les orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à atteindre la souveraineté sanitaire nationale et à élever le niveau des prestations médicales offertes aux citoyens.
Par décision du Président de la République, l’Algérie renforce son arsenal médical contre les maladies auto-immunes en lançant une clinique de pointe dédiée aux thérapies par cellules souches et au traitement des pathologies immunitaires. Le projet a été officialisé samedi 9 août 2025 lors de la signature d’un accord de partenariat stratégique entre le groupe pharmaceutique public Saidal et la société holding publique Madar Holdings, en présence du ministre de l’Industrie, Dr Sifi Ghrieb, et du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Dr Wassim Kouidri.
La cérémonie s’est tenue au sein de l’unité de production pharmaceutique « Zemirli » de Saïdal, à El Harrach. Ce partenariat ambitieux vise à mettre en place la Clinique de la Thérapie Cellulaire dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah.
Il s’inscrit dans les orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à atteindre la souveraineté sanitaire nationale et à élever le niveau des prestations médicales offertes aux citoyens.
Le ministre de l’Industrie, Dr Sifi Ghrieb, a salué cette initiative qu’il qualifie de « pas décisif et novateur » pour le développement du secteur de la santé en Algérie. Il a souligné que cette clinique contribuera au transfert de technologies médicales avancées et au soutien de la recherche scientifique, tout en s’intégrant à des partenariats stratégiques pour maximiser son impact dans le domaine médical.
De son côté, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Dr Wassim Kouidri, a rappelé que ce projet est le fruit d’une collaboration scientifique entre Saïdal et plusieurs laboratoires de recherche spécialisés. Il a précisé que la future clinique prendra en charge un large éventail de pathologies chroniques et complexes, notamment les maladies cardiovasculaires, hématologiques, oculaires, respiratoires, neurologiques, ainsi que divers types de cancers, en s’appuyant sur les techniques les plus récentes de la thérapie cellulaire et immunitaire.
Les deux ministres ont insisté sur le fait que ce projet stratégique positionnera l’Algérie comme un acteur régional majeur dans ce domaine médical de pointe, en valorisant l’expertise des compétences nationales et en favorisant une coopération étroite avec plusieurs secteurs, dont la santé, le travail, l’emploi et la sécurité sociale.
En conclusion, ils ont réaffirmé l’engagement total de leurs départements respectifs à fournir tous les moyens nécessaires pour assurer la réussite et la pérennité de cette infrastructure, pierre angulaire d’une vision nationale intégrée visant à consolider la sécurité sanitaire et à hisser l’Algérie au rang des pays leaders en médecine avancée.
Par cette initiative, l’Algérie confirme sa volonté de conjuguer innovation, souveraineté sanitaire et excellence médicale au service de ses citoyens.
S. B.
