La sensibilisation des jeunes aux dangers des réseaux sociaux et leur protection de leur contenu négatif a été soulignée hier par les participants à une conférence animée par visio-conférence à l’Université Kasdi-Merbah d’Ouargla.
Les intervenants, des enseignants universitaires, chercheurs et hommes de lettres, ont plaidé pour la protection des jeunes contre «les contenus empoisonnés» des
plateformes des réseaux sociaux en vue de les protéger et de les conscientiser concernant les nouvelles technologies afin de leur épargner les effets négatifs incompatibles avec les us et coutumes de la société.
Ils ont appelé, dans ce contexte, à mettre au point, le plutôt possible, une stratégie nationale à même d’inculquer aux générations montantes les notions didactiques et informatives sur les nouvelles technologies de communication, les sensibiliser sur le nécessaire choix des contenus constructifs et utiles et de promulguer des lois susceptibles de protéger l’individu des inconvénients du numérique et l’exploitation des données personnelles. Dans son exposé intitulé «Règles cognitives et méthodes de développer sa culture médiatique et informative», l’universitaire, Fadhila Toumi (université de Ouargla), a mis l’accent sur «la nécessité de peaufiner une approche pédagogique susceptible de remédier aux dangers et inconvénients des contenus des nouvelles technologies, facteur de la déliquescence des sociétés». Elle a, à ce propos, préconisé la protection des enfants des répercussions de la mondialisation numérique par la mise en valeur de la mission de la famille, de la société, des établissements pédagogiques, de la société civile, mais aussi l’établissement de programmes adéquats à même de contribuer au développement des capacités cognitives et culturelles de l’enfant. Dans son intervention par visio-conférence, la chercheuse Djihane El-Fakih (université de Liban), a estimé nécessaire la promulgation de lois et d’un mémorandum d’éthique pour le monde virtuel et numérique «qui ne cesse d’envoûter l’esprit humain».
Pour sa part, l’universitaire Falek Sabra, de Damas (Syrie), a mis en avant la nécessaire élaboration et téléchargement de programmes de sensibilisation pour un meilleur traitement des contenus des médias et réseaux sociaux, avant d’appeler à consolider les bases culturelles et l’esprit de citoyenneté en milieu des jeunes pour faire face à l’invasion culturelle étrangère. Abdelkader Bouderbala (Université de Ouargla), a, de son côté, mis en exergue l’importante propagation de la culture médiatique chez les enfants afin qu’ils puissent faire face aux foisonnement d’informations avec discernement et sens de responsabilité. Initiée par les équipes de recherches de la faculté des sciences humaines et sociales de l’Université Kasdi- Merbah de Ouargla, cette rencontre a été riche et fructueuse en interventions et communications aussi bien des enseignants et que des étudiants.
