Pr Choul Benchohra, recteur de l’université Constantine-1 : «Une nouvelle pédagogie de la réussite»

Le nouveau recteur de l’université des Frères Mentouri (Constantine- 1), le Pr Choul Benchohra, a affirme, hier, que l’université de Constantine est en train de déployer tous les moyens pédagogiques pour se rapprocher au maximum de son environnement socio-économique, en formant des jeunes diplômés qui répondent aux exigences du marché du travail. Dans cet entretien accordé au quotidien El Moudjahid, l’intervenant revient en détail sur toutes les dispositions prises pour la réussite de la nouvelle année universitaire et les perspectives de coopération de l’université avec un nombre important d’universités du bassin méditerranéen, ainsi que les mesures exceptionnelles contre la Covid-19.

Entretien réalisé par Chahinez Djahnine

El Moudjahid : Quels sont les moyens mobilisés pour réussir cette nouvelle année universitaire ?
Pr Choul Benchohra : Cette rentrée a été marquée par l’arrivée de 8.388 nouveaux bacheliers, soit une augmentation importante par rapport à l’année précédente. Pour ce qui est du nombre total d’étudiants des différents niveaux, l’université Constantine-1 totalise 35.825 étudiants inscrits, encadrés par 1.698 enseignants permanents de différents grades. Pour répondre parfaitement aux exigences de l’encadrement pédagogique et dans la perspective d’offrir une formation de qualité, 165 postes de doctorat ont été créés. De même, l’université a recruté 33 enseignants permanents. Il faut savoir, dans ce sens, que l’université englobe six facultés, trois instituts et sept groupements universitaires, ainsi que 64 laboratoires de recherche, dont 2 laboratoires considérés comme pôles d’excellence. L’ensemble de ces départements proposent 180 spécialités, à savoir 71 en licence et 109 en master. L’objectif de l’institution est d’offrir un enseignement supérieur de qualité répondant aux exigences de la sphère socioéconomique.

Quelles sont les nouvelles formations dans le cadre de la coopération internationale au titre de la nouvelle année ?
Commençons par les spécialités que la sphère économique nationale exige, notamment les formations aux énergies renouvelables. Dans ce sens, l’université vient de créer un nouveau master en mécanique des énergies renouvelables, sachant que le secteur des Énergies renouvelables connaît une certaine croissance, en plus de la maîtrise des hautes technicités par des diplômés algériens afin de contribuer à la relance de ce domaine très prometteur. De même que l’impact des énergies renouvelables est très important dans la mesure où ces nouvelles technologies peuvent jouer un rôle plus important dans l'approvisionnement en énergie primaire. Par ailleurs, concernant le secteur de la géologie, nous avons lancé aussi pour 2021/2022 un nouveau master intitulé «Cartographie géologique et thématique». Pour ce qui est du secteur biotechnologique, notre université propose un nouveau master en contrôle de qualité en biotechnologie, dans la perspective de répondre à la forte demandé exprimée par les industriels en termes de contrôle de qualité. À propos de la coopération internationale, l’université est pionnière, avec plusieurs projets concrétisés dans le cadre des projets européens ERASMU+, TEMPUS et ERASMUS-MENDUS, ERASMUS+.

Quels sont les dispositifs sanitaires pour atténuer la propagation de la Covid-19 ?
Pour limiter la propagation du virus au sein des facultés, un dispositif exceptionnel a été mis en place. En premier, nous avons entamé, en septembre dernier, une vaste campagne de vaccination qui concerne les enseignants et les employés de l’université. L’opération qui est toujours en cours devra concerner, dans une deuxième étape, les nouveaux étudiants.
C. D.

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