
L’Algérie n’est pas le seul pays à mettre des restrictions d’entrée sur son territoire, a déclaré jeudi dernier à la radio, le Pr Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau du ministère de la Santé, qui rappelle que sur les 221 territoires dans le monde, seulement 6 ont ouvert complètement leurs frontières, 110 sont fermés et 106 ouverts partiellement avec des restrictions.
Sur la Chaîne 3, le Pr Belhocine récuse les critiques exprimées au sujet de la récente décision des autorités d’ouvrir partiellement les frontières. « Nous ne sommes pas dans une situation normale, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles», a-t-il dit en expliquant que si ces dispositions sont prises, c’est pour éviter l’importation de variants de la Covid-19. «C’est une situation exceptionnelle et ces mesures ne sont pas les plus draconiennes comparées à celles qui sont en vigueur dans d’autres pays. Elles sont contraignantes mais il faut les suivre si on veut permettre aux gens de se déplacer en cas de nécessité, tout en préservant l’intérêt général», a encore expliqué le Professeur.
«Le risque d’une flambée des cas de contamination est réel et l’exemple de l’Inde est là pour nous le rappeler», insiste l’invité de la Chaîne 3. S’appuyant sur une récente étude, il affirme qu’«en l’absence de vaccination de masse, les mesures de limitation de la mobilité humaine restent les seules mesures efficaces».