Mohamed-Seghir Saâdaoui se félicite du bon déroulement des examens et annonce : « Les établissements seront classés selon leurs résultats »
Le ministre de l’Éducation nationale a assuré que la session du baccalauréat de cette année était à la hauteur et a connu l’adhésion de nombreux secteurs et acteurs.
«Ceci a contribué à créer une atmosphère positive et saine durant les jours d’examen, suscitant une grande satisfaction chez les candidats», s’est félicité Mohamed-Seghir Saâdaoui, alors qu’il supervisait, jeudi, à l’annexe de l’Office national des examens et concours de Kouba (Alger), la sortie de l’équipe chargée de l’élaboration et de l’impression des sujets du baccalauréat. Il a estimé, en outre, que les cas de fraudes enregistrés «n’ont pas affecté» le bon déroulement des épreuves et indiqué, dans des déclarations rapportées par l’APS, que son département aspire à classer les établissements scolaires en fonction des résultats obtenus lors de cette session, le but étant de ‘«promouvoir la qualité de l’enseignement». L’équipe chargée de l’élaboration, de la révision, du contrôle et de l’impression des sujets de l’épreuve du baccalauréat a parachevé sa mission, après un confinement total de 44 jours, lors duquel les membres se sont «entièrement» consacrés à cette tâche «minutieuse», avec tout ce qu’elle implique comme «rigueur» et «sérieux». À cet effet, le ministre a tenu à leur exprimer sa «reconnaissance» et sa «gratitude», pour les «efforts laborieux» fournis pour «assurer la crédibilité» de l’examen et «préserver» le principe «d’égalité des chances» pour tous les candidats. «Le travail accompli, a-t-il poursuivi, traduit les valeurs d’engagement et de discipline dont fait montre le personnel du secteur de l’Éducation nationale». Il a également salué «l’engagement» et la mobilisation de «tous les secteurs ministériels», pour avoir accompagné son département dans l’encadrement et l’organisation des examens scolaires nationaux, ainsi que les corps de sécurité et militaires au niveau central et local, qui veillent «constamment» à «assurer» toutes les conditions nécessaires à la réussite de cet «important» rendez-vous national. «Ceci reflète l’esprit de solidarité institutionnelle et renforce la confiance en l’école algérienne», a soutenu Saâdaoui.
S. A. M.
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Ghardaïa : 1 140 absents dont 1 086 candidats libres
La direction de la wilaya de Ghardaïa a assuré qu’aucun cas de fraude n’a été signalé et fait état, en revanche, de 1.140 absences, dont 1.086 candidats libres et 54 scolarisés.
Pour ce qui est des 157 détenus, dont une femme, qui ont passé les épreuves au centre pénitentiaire de Noumérat, à la sortie sud de Ghardaïa, aucun d’entre eux n’a abandonné, ils sont tous allés au bout des épreuves. En sus de la parfaite organisation à tous les niveaux, à signaler, toutefois, l’extrême chaleur qui a étouffé la ville de Ghardaïa et ses alentours, notamment durant les quatre derniers jours des épreuves, mais qui n’a pas eu d’incidence sur les candidats car, toutes les classes d’examen sont dotées de climatiseurs et que de l’eau minérale fraîche a été servie à satiété aux candidats et candidates.
L. K.
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Tiaret Un taux d’absence de 25%
Lors de l’examen du baccalauréat 2025 à Tiaret, le taux d’absents parmi les candidats libres s’est élevé à 25,5%. Ce chiffre soulève des questions importantes sur les raisons de cette forte proportion d’absence et les implications pour le système éducatif. Pour les scolarisés, 83 candidats ont également été portés absents, ce qui indique que le phénomène ne se limite pas aux seuls candidats libres. Les raisons à l’origine de ces absences peuvent être variées et complexes. Parmi elles, on peut citer des problèmes de santé, des difficultés socio-économiques, ou encore un manque de préparation face aux exigences de l’examen. Certains candidats libres, en particulier, peuvent éprouver des difficultés à se motiver et à s’organiser, pour une telle épreuve, alors que les scolarisés peuvent être confrontés à des pressions académiques ou personnelles. En outre, 12 candidats ont été exclus pour fraude, un phénomène qui, bien que moins fréquent, souligne des enjeux éthiques et de discipline durant les examens. La fraude peut non seulement remettre en question l’intégrité du processus d’évaluation, mais aussi avoir des conséquences durables sur la réputation des établissements et des candidats eux-mêmes. Ces exclusions montrent que, malgré les efforts pour garantir l’équité des examens, des comportements inappropriés persistent. Le taux d’absence élevé et les exclusions pour fraude soulèvent donc des préoccupations pour le secteur de l’Éducation. Il est crucial d’analyser ces données, afin de mettre en place des stratégies adaptées pour encourager la présence des candidats et prévenir la fraude. Des initiatives, telles que l’amélioration de l’orientation et du soutien psychologique, ainsi que des campagnes de sensibilisation sur l’importance de l’examen, pourraient contribuer à réduire ces absences.