Cette conférence est «un espace où se dessinent les orientations essentielles, se bâtissent les partenariats et se créent les opportunités pour renforcer l’avenir numérique et souverain de l’Afrique».
Dans son intervention, à l'ouverture de la 4e édition de la conférence africaine des start-up, qui se tient à Alger, Noureddine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a affirmé qu'il s'agit d'un événement important dans l'écosystème de l'innovation, le monde des affaires et le développement technologique en Afrique. Pour le ministre, il est aussi question d'un espace central de dialogue qui permet une meilleure prise de décision. L’occasion se présente pour le continent d'entamer une nouvelle dynamique dans l'innovation. Aussi, estime M. Ouadah, cette conférence est «un espace où se dessinent les orientations essentielles, se bâtissent les partenariats et se créent les opportunités pour renforcer l'avenir numérique et souverain de l’Afrique ». Pour le ministre, l'innovation ne connaît pas de frontières. Aujourd'hui, dit-il, l'Afrique connaît une nouvelle mutation dans l'innovation, précisant que les talents et les start-up de l’Afrique sont capables d'innover, de changer le destin du continent pour prendre une meilleure place dans le cadre du système mondial de l'innovation.
Dans son allocution, le ministre affirme croire mordicus que l'avenir du continent se construit autour des start-up et des jeunes talents capables d'innover. D'autre part, le ministre a salué les efforts consentis à différents niveaux, notamment par des champions de l'innovation.
M. Ouadah n'a pas manqué l'occasion de lancer un appel pour créer des projets prometteurs qui renforcent l’attractivité, la compétitivité et la souveraineté technologiques du continent africain.
Par ailleurs, M. Ouadah a appelé au renforcement de la coopération, et à travailler main dans la main pour que les idées se transforment en projets. L’occasion, a souligné le ministre, est de permettre à l'Afrique d'avoir une meilleure place dans la cartographie technologique mondiale.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que l’objectif de l’ASC est de créer davantage de champions et d’accroître l’impact de ces entreprises et start-up sur l’économie réelle du continent.
F. I.
