Ministère délégué chargé de l’économie de la connaissance et des start-up : Place à la qualité

Ph. : Louiza M.
Ph. : Louiza M.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des Start-up, Yacine El Mahdi Oualid, a animé une conférence de presse lors de laquelle il a déclaré que l’accélérateur est censé compléter les dispositifs mis en place dans le cadre de la politique d’encouragement et de développement des start-up. Yacine El mahdi Oualid affirme que plusieurs start-up font preuve de capacités appréciables en matière d’innovation, mais elles ne sont pas au fait des questions liées au volet commercial et, par conséquent, elles éprouvent des difficultés à placer leur produit sur le marché ou encore à prendre attache avec les grandes entreprises à l’effet de proposer leur savoir-faire.
Cet accélérateur est censé justement soutenir ces dernières dans la recherche de débouchés à leurs produits, de même qu’il contribuera à mettre en relation les start-up avec plus d’un millier d’investisseurs nationaux et étrangers. Le conférencier précisera, toutefois, que l’accélérateur privilégiera les start-up à valeur ajoutée avérée pour l’économie et qui suggèrent des solutions adaptées et viables. En fait, notre démarche priorise la qualité sur la quantité, a-t-il insisté. A ce titre, il a fait part d’appels à manifestation devant être lancés d’une façon périodique et les start-up retenues seront hébergées au sein de cet accélérateur pour une durée de six mois à un an et seront soumissionnées selon des critères prédéfinis, notamment, la maîtrise technologique. En effet, a-t-il expliqué, ce sont les start-up innovantes qui intéressent, en particulier, les investisseurs étrangers, sachant que certaines ont même déjà entamé l’exportation. Dans le même contexte, l’intervenant a fait part d’une convention paraphée entre son département et celui de l’énergie en marge de l’inauguration de l’accélérateur à travers laquelle une nouvelle notion dite «Open innovation» ou l’innovation ouverte a été intégrée dans la recherche-développement.
Une formule qui, explique le ministre délégué, devra donner l’opportunité aux start-up de se rapprocher des grandes entreprises et répondre à leur demande en matière de prestations innovantes. La compagnie Sonatrach s’ouvrira, à la faveur de cette convention, à la contribution des start-up pour des solutions innovantes, entre autres, dans le segment de la production, dans un souci de réduire la facture des importations de services. Yacine El Mahdi Oualid a enfin souligné que 3.000 start-up sont labellisées sur un total de 25.000 inscrites et que le fonds algérien exclusivement dédié aux start-up (Algerian start-up fund) a financé une dizaine d’entre elles.
Le ministre délégué auprès du ministre, chargé de l’économie de la connaissance et des Start-up, explique dans le même contexte, que la finalité recherchée à travers la création de cet accélérateur est de faire émerger notre pays en tant que pôle dans le segment de l’innovation au niveau continental et régional. L’accélérateur «Algeria Venture», qui constitue un nouveau maillon dans l’écosystème des start-up, revêt une importance particulière en ce sens qu’il sera appelé, en tant que structure d’appui et d’accompagnement, à accélérer la mise en route des projets. A ce titre, l’accélérateur de start-up «Algeria venture» prévoit des programmes de coaching et de formation au profit des start-up, mais aussi des appels à candidatures dans le but de sélectionner les projets jugés les plus viables économiquement, de même qu’il accompagnera ces dernières durant la période d’accélération du projet. Autre aspect important, l’accélérateur aidera les start-up à trouver le financement nécessaire à leurs projets, entre autres à travers Algerian start-up fund (ASF) ou des fonds d’investissement, publics ou privés.
D. Akila

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