
Le secrétaire général de la Fédération nationale de l'enseignement supérieur Messaoud Amarna, que toutes les conditions sont réunies pour une rentrée 2023-2024 réussie. «Cette nouvelle année, sera exceptionnelle compte tenu des réformes et des nouveautés apportées au secteur, notamment en matière des plans d’adaptation aux exigences des avancées technologiques et du marché de l’emploi ayant pour noms, dématérialisation, informatisation, intelligence artificielle, industrie 4.0, énergies renouvelables et technologies de l’information et de la communication».
Ces réformes reflète la vision stratégique de l'Etat qui «œuvre à faire de l'université algérienne, la locomotive de la société». Il estime que les enjeux d’aujourd’hui obligent l'université algérienne à s’adapter aux défis de la numérisation, du monde de l’emploi et des dernières avancées technologiques et scientifiques.» «Ainsi, poursuit-il, la dématérialisation des dossiers d’inscription des nouveaux bacheliers avec la politique zéro papier, la création de deux écoles nationales supérieures en nanotechnologie et en systèmes autonomes, la licence double diplôme, les nouvelles offres de formation dans le domaine des sciences et technologies, le lancement de l’application «e-services mesrs dz» dédiée aux œuvres universitaires et proposant 54 services aux enseignants, aux étudiants et à l’administration... Autant de mesures témoignant de ce nouveau tournant que l’université algérienne est en train de négocier». Et d’ajouter : «A travers toutes ces nouveautés, il apparaît une réelle volonté à donner à l’université un nouvel élan pour la transformer en locomotive de l’économie nationale qui assure des formations de qualité aux étudiants en leur offrant de véritables passeports pour leur insertion professionnelle», affirme notre interlocuteur, tout en insistant sur l'importance d'intensifier les efforts pour faire avancer davantage le projet de modernisation du secteur de l'enseignement supérieur.
Le SG de la Fédération nationale de l'enseignement supérieur souligne dans ce cadre, la nécessité de revoir la carte de formation pédagogique, de rationaliser et adapter les offres de formation post graduation et appelle à revoir les offres de formation pour le troisième cycle, savoir le doctorat. «Il est essentiel qu'elles soient en harmonie avec les aspirations du secteur et accroître l'intérêt pour les spécialités académiques, scientifiques et techniques ainsi que les domaines de la numérisation et de l'intelligence artificielle et à encourager la formation en anglais dans d'autres domaines», explique-t-il.
Concernant les statuts particuliers que les enseignants universitaires attendent depuis des années, Amarna a souligné que la Fédération attend avec beaucoup d'optimisme les révisions que le nouveau texte apportera au profit de l'enseignant-chercheur, du chercheur permanent, et l'hospitalo-universitaire, notamment au niveau du système indemnitaire, soulignant que son organisation syndicale a présenté ses propositions en ce sens.
Salima Ettouahria