
Le chef de l’Etat a réitéré l'engagement de l'Algérie à renforcer la coopération énergétique africaine et sa disposition à transférer son expertise technique aux pays africains.
Dans un message lu en son nom par son représentant, le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, lors de la session plénière de haut niveau consacrée à ‘‘la consolidation des partenariats énergétiques entre les États-Unis et l’Afrique ; du dialogue à l’action’’, le Président Tebboune a salué le rôle moteur de l’Angola dans l’organisation de cette rencontre majeure qui coïncide avec le 50e anniversaire de son indépendance et sa présidence de l’Union africaine. Il a souligné, devant un parterre de chefs d’État, de responsables gouvernementaux et de dirigeants de grandes entreprises du secteur de l’énergie et des mines, l’importance cruciale de franchir un cap décisif : passer des déclarations d’intention à la concrétisation sur le terrain de projets énergétiques structurants à l’échelle continentale. Le chef de l’Etat a mis en avant les immenses potentialités de l’Afrique en matière d’énergie fossile et renouvelable, appelant à leur valorisation à travers des partenariats stratégiques capables d’améliorer durablement les conditions de vie des citoyens africains et de répondre aux impératifs de développement durable. Dans cette optique, le Président Tebboune a rappelé les grands projets structurants portés par l’Algérie pour renforcer l’intégration énergétique régionale, notamment le gazoduc transsaharien, les interconnexions électriques régionales, les programmes de développement des énergies renouvelables et le plan national pour l’hydrogène vert. Des initiatives appelées à positionner l’Algérie comme un acteur central de la production et de l’exportation d’énergie propre vers l’Afrique et l’Europe. Le président de la République a par ailleurs plaidé pour des solutions de financements innovants, une coopération renforcée entre l’Afrique et les États-Unis dans le transfert de technologie, la formation, la recherche appliquée et l’innovation industrielle. ‘‘L’Algérie, a-t-il affirmé, est prête à partager ses savoir-faire techniques avec les pays frères du continent’’. Le chef de l’Etat a lancé à la fin un appel aux partenaires américains pour « intensifier » leurs investissements en Afrique, ‘‘en tirant profit’’ des opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) avant d’insister sur la nécessité de ‘‘bâtir un partenariat gagnant-gagnant’’, fondé, selon lui, sur la confiance, le respect mutuel et le développement partagé. Il faut noter que Mohamed Arkab qui conduit une délégation de haut niveau, composée notamment de Mme Selma Bekhta Mansouri, Secrétaire d’État du ministre des Affaires étrangères chargée des Affaires africaines, ainsi que de cadres des ministères des Affaires étrangères, de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, a pris part à l’ouverture officielle de la 17e édition du Sommet économique États-Unis–Afrique, qui se tient à Luanda (Angola) du 23 au 27 juin 2025, sur le thème ‘‘Voies vers la prospérité ; une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique’’. Des rencontres bilatérales sont prévues en marge du sommet avec des ministres, des chefs d’entreprises et des représentants d’organisations internationales majeures.
S. B.