Lutte contre la Covid-19, Abderrahmane Benbouzid, ministre de la Santé : «Nous sommes désormais dans la deuxième vague»

Ph. Louiza M.
Ph. Louiza M.

L’ouverture de l’année universitaire compromise

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Abderrahmane Benbouzid, a assuré, jeudi à Alger, que la hausse des contaminations depuis plus de deux semaines est due principalement à la nature du virus qui reste «incontrôlable et incompréhensible».
«Il est très dangereux. Il subit continuellement des mutations», a-t-il noté, lors d’une conférence de presse.

Il indique que le système de santé n’est pas en défaillance et soutient qu’il a, au contraire, su faire face à la crise. «Nous allons travailler d’arrache-pied avec tous les acteurs concernés car nous sommes désormais dans la deuxième vague que nous allons essayer de contenir car elle va être probablement très virulente et pourrait faire plus de dégâts», mentionne-t-il.
Le ministre déclare que des mesures sévères seront prises à l’encontre de tous ceux qui ne respectent pas les mesures de sécurité, notamment le port de masque de protection. «Dans le cas où la situation de la santé s’aggraverait, on ne sait pas si on pourrait procéder à l’ouverture de l’année universitaire surtout qu’on a constaté un terrible relâchement par les citoyens en ce qui concerne les mesures de protection», confie-t-il.
M. Benbouzid rappelle que l’Algérie a intégré le groupe Covax, qui compte 170 pays pour un accès aux vaccins dès sa commercialisation. «Ce qui est certain, c’est qu’on va acquérir le vaccin quel que soit son prix», assure-t-il.
Il note que 198 laboratoires pharmaceutiques dans le monde se sont lancés dans la recherche du vaccin dont dix ont même atteint la 3e étape, à savoir les essais sur les humains, afin de s'assurer de son efficacité.
Le ministre a rappelé que l’Algérie a «intégré le groupe de l’Unicef qui s’emploie à acquérir 500 millions de vaccins à prix réduit», précisant que «l’organisation est parvenue à réduire le prix de 40 dollars à 2 dollars seulement». Pour le ministre, la situation dans le pays s'explique aussi par le retour de la vie à la normale notamment avec la reprise des différentes activités commerciales, les études et les salles de prière, avant de mettre en garde contre «l'aggravation de la situation si la société ne respecte pas les mesures préventives, ce qui incitera les pouvoirs publics à prendre des mesures plus strictes dans les prochains jours, à l’instar de certains pays développés qui font face à une nouvelle vague. Le ministre de la Santé a rappelé, dans ce sens, que les pays dont les citoyens ont respecté le port du masque avaient enregistré zéro cas ce qui prouve bien l’importance de ce moyen «disponible et pas cher». Il a annoncé que son département allait organiser des visites sur le terrain et des réunions avec les représentants du secteur, directions et hôpitaux, en vue de limiter la propagation du virus, ajoutant que le ministère, appuyé par le comité scientifique et les moyens d’information, présente tous les faits concernant le virus aux citoyens.
M. Benbouzid qui a rassuré les citoyens quant à «la disponibilité des équipements d'oxygène», a mis en avant le rôle des walis qui accordent, au besoin, des aides financières au secteur et les corps y relevant.
De son côté, le ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière,
M. Ismail Mesbah, salue le travail effectué par le personnel médical. Il réitère son appel aux citoyens quant à l'impératif de faire preuve de vigilance, notamment en ce qui concerne le port obligatoire du masque de protection et le respect des règles de la distanciation physique.
Le directeur général de l’Institut national de la santé publique, Lyes Rahal, confie que le taux des malades hospitalisés en réanimation en octobre dernier a été multiplié par 1,5, ce qui représente une courbe ascendante alors que l’évolution des malades intubés dans les services de réanimation a doublé pour atteindre le nombre de 50 personnes.
Lyes Rahal indique que le secteur de la santé a mobilisé 16.000 lits pour lutter contre la Covid-19 et avance un taux d’occupation de lits de 27% alors que 2.004 autres lits dont 250 seront affectés au service réanimation.

16.000 lits mobilisés

«Une dizaine de wilayas enregistre un taux très élevé de coronavirus. Pour y faire face, une stratégie a été mise en place au niveau du ministère de la Santé», explique-t-il tout en assurant que les capacités des hôpitaux de la capitale qui connaissent actuellement une «forte surcharge» ont été renforcées. «Le taux d’occupation des lits en réanimation à Alger s’élève à près de 85%, contre 65% pour les cas d’hospitalisation»,
révèle-t-il encore.
Le DG de l’INSP annonce que les autres activités seront suspendues en cas de recrudescence de la pandémie, à l’exception des urgences médicales et la prise en charge des maladies chroniques et assure en revanche que la non disponibilité de l’oxygène pour les malades touchés par la Covid-19 ne se pose plus.
Il affirme que le système d’oxygénation est disponible au niveau de tous les hôpitaux du pays. Le ministre de la Santé a donné des orientations aux directeurs de la Santé et aux gestionnaires des hôpitaux pour réserver 50% des lits aux urgences médicales et aux maladies graves.

Mohamed Mendaci

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Le Dr Djamel Fourar
«Les régions de l’est et du centre sont les plus touchées»

Pour sa part, le directeur de la prévention au ministère de la Santé, porte-parole officiel du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie Covid-19, le Dr. Djamel Fourar a passé en revue les mesures prises par les pouvoirs publics depuis l’apparition, en février dernier, du premier cas Covid-19 en Algérie, celui du ressortissant italien testé positif qui travaillait à Hassi Messaoud, citant l’installation de la cellule de veille, puis des commissions de suivi de la situation pandémique.
Il a rappelé, en outre, la mobilisation des moyens logistiques pour la gestion et l’organisation de la situation et l’installation du comité national de suivi de la pandémie.
Aussi, a-t-il fait état du taux d'infection, qui a atteint juillet dernier (Pic des contaminations) de 2 pour 100.000 cas, puis a connu une sorte de stabilité en septembre dernier, en enregistrant moins d'un cas pour 100.000 habitants, pour remonter à la mi-octobre à 1,2 pour le même nombre de la population.
Selon le Dr. Fourar, les régions de l'est et du centre figurent parmi les zones les plus touchées par la propagation du virus par rapport aux autres régions à l'ouest du pays et beaucoup moins pour les régions du sud, soulignant qu'en juillet dernier, un cas transmettait l'infection à quatre personnes, tandis qu'aujourd'hui un cas transmis l'infection à 1,2 personne. Concernant l'acquisition de 1.8 millions de doses du vaccin contre le virus de la grippe saisonnière au lieu de 2.2 millions les années précédentes, la directrice générale de la pharmacie et des équipements médicaux au ministère de la santé, le professeur WahibaHadjoudj, a précisé que cela était dû à la «rationalisation de l'utilisation de ce vaccin», dont un pourcentage important - malgré son coût élevé – restait sans utilisation.
La même responsable a affirmé que le vaccin de cette année est «plus efficace en matière d’immunité que les années précédentes», annonçant que l'Etat importerait une quantité de doses supplémentaires si la situation l'exigeait.

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Bekkat-Berkani
«Si la situation sanitaire n’évolue pas, il n’y aura  pas de reprise du championnat»

Le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre de la Commission nationale de veille et de suivi de l'évolution de l'épidémie du nouveau coronavirus (Covid-19), s'est montré vendredi sceptique quant au début du championnat de Ligue-1 professionnelle de football, dont le coup d’envoi est prévu le 28 novembre, en raison de la hausse vertigineuse des contaminations.
«La situation sanitaire n’est pas reluisante, très préoccupante même, à telle enseigne que les pouvoirs publics ont pris des mesure pour endiguer la progression exponentielle du virus. Nous aimons le football
qui est notre sport favori, le problème est qu’on ne peut pas prévoir ce qu’il va se passer d’ici au 28 novembre. Les hôpitaux sont saturés par des personnes dans un état grave. Si la situation n’évolue pas positivement, la compétition ne pourra pas débuter», a-t-il indiqué sur les ondes de la Radio nationale.
La Fédération algérienne de football (FAF) a fixé au samedi 28 novembre le déroulement de la première journée du championnat comptant pour la saison 2020-2021.
Le début du championnat sera précédé une semaine plus tôt, par le déroulement de la Super-coupe d’Algérie prévue au stade olympique 5-Juillet entre le CR Belouizdad et l’USM Alger.
«Il faut avoir le courage de prévoir toute situation, on ne peut pas revenir à une normalité s’il y aura un nouveau confinement. Il y a une deuxième vague qui nous submerge, qui reste très inquiétante. Nous ne pouvons pas concevoir un jeu alors que la situation est alarmante, Nous devons être conscients. Pour le moment la date de la reprise a été arrêtée, mais nous devons attendre que les choses évoluent dans le bon sens pour se prononcer sur le début de la compétition», a-t-il conclu.

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Béjaïa
Les structures sont saturées

À Béjaïa, les services hospitaliers ont enregistré des dizaines de cas de contamination et de décès.

Selon Boudrahem Hafid surveillant général du CHU Khellil Amrane, «en une semaine les services ont enregistré 7 décès et une quarantaine de malades suspectés du Covid 19. Les structures sont saturées et plusieurs malades attendent un lit hospitalisation au CHU ainsi que dans d’autres établissements tels Amizour et Aokas. Il n’est plus possible de garder un malade à l’hôpital plus de sept jours». Chaque jour des dizaines de malades suspects affluents vers les 5 établissements hospitaliers de la wilaya ou plusieurs services accueillent les malades de la Covid 19. Cette situation est la conséquence du non-respect des mesures barrières. Les fêtes de mariage, les marchés de fruits et légumes, les supérettes et les administrations sont très fréquentés et se transforment en lieux favorables à la contamination. En octobre, 5.889 personnes ont été contrôlées dont 20 d’entre elles ont été poursuivies en justice pour non-respect du confinement à domicile alors que 6.121 véhicules ont été placées en fourrière. Les services de police ont enregistré 104 infractions pour non port de masque et 130 infractions commerciales pour non-respect des mesures barrières. 615 opérations de sensibilisation sur l’obligation du port de masque ont été organisées par les mêmes services.
M. Laouer

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Blida
L’ensemble des services dédiés à la maladie rouverts

Le wali de Blida, Kamel Nouisser, a annoncé jeudi la réouverture de l'ensemble des services dédiés au traitement des malades à Covid-19 au niveau des établissements de santé de Blida.
«Nous avons constaté une recrudescence des contaminations et un manque en termes de structures d’accueil, notamment après la reprise des activités de base dans les différents services, autorisée suite à la baisse, un moment, des cas de contamination au virus», a fait savoir le wali dans une déclaration à l'APS.
Cependant, poursuit le wali, avec la courbe ascendante des contaminations ces derniers jours, nous avons décidé de la réouverture de ces services, la priorité étant donnée à la lutte contre la pandémie. Il a relevé, dans ce cadre, la mobilisation par les services de la wilaya de plus de 700 lits au niveau des établissements de santé, Frantz-Fanon, Ibrahim-Tirichine, El Afroun, Meftah et Boufarik.
Aussi, a-t-il fait état de 300 lits mobilisés au niveau des structures hôtelières, outre des équipes médicales pour la prise en charge des personnes malades, mettant en avant «l’expérience avérée du staff médical et leurs efforts consentis dans la lutte contre la covid-19 depuis mars dernier».
Par ailleurs, M. Nouisser a souligné que la lutte contre cette pandémie «ne se limite pas à assurer les infrastructures sanitaires et équipements médicaux mais plutôt à respecter les mesures préventives», regrettant un «grand relâchement dans le respect de ces mesures, notamment dans les cafés, les marchés, moyens de transport collectif et lieux publics».
A cet effet, la Commission de wilaya élargie à la commission sécuritaire a tenu une réunion urgente durant laquelle des mesures dissuasives et rigoureuses ont été prises pour veiller à l’application du protocole sanitaire, selon le wali.
Il s'agit par ces mesures d'imposer l’application de mesures barrières dans les cafés et les restaurants, interdire l’utilisation des chaises et tables dans les cafés, à l’exception des terrasses, lutter contre les comportements nocifs pour la santé dans les marchés quotidiens et hebdomadaires et grandes surfaces, et interdire l’organisation des fêtes et cérémonies.
Sont prévus au titre de ces mesures, un meilleur encadrement des moyens de transport collectif, faire obligation du port du masque dans les institutions et administrations publiques, fermer le parc Bahli dans la commune de Soumaa et revoir et organiser les décisions de réouverture des mosquées pour préserver la santé des citoyens.
Le wali a également appelé la communauté blidéenne à faire preuve de conscience et de sens de la responsabilité et à respecter les gestes barrières pour préserver la santé publique.

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Bordj Bou-Arréridj
Campagne de sensibilisation

A Bordj Bou Arreridj, 8 caravanes ont été lancées pour sensibiliser sur les risques liés à la pandémie.
Des caravanes entreprennent des actions de désinfection des lieux publics et l’assainissement des vides sanitaires en passant par le contrôle des établissements de formation, des commerces et des administrations.
Elles sont formées par les services de police, de gendarmerie et de protection civile, les organismes publics comme l’ONA et le CET, les agents des communes en plus du mouvement associatif. Les associations sont la pierre angulaire du travail de prévention.
Le wali, Mohamed Benmalek qui a donné le coup de la campagne a lancé un appel aux habitants pour se conformer aux règles édictées par le comité scientifique à savoir le port de la bavette, le respect de la distanciation sociale et le lavage fréquent des mains.
Le wali salue l’apport du mouvement associatif, des bienfaiteurs pour leur élan de solidarité qui a permis d’atténuer les effets de la pandémie particulièrement dans les zones d’ombre. Il a également visité l’atelier de fabrication de bavettes installé au niveau de l’Institut national de formation professionnelle.
Le wali a demandé aux responsables concernés d’accorder une attention particulière aux zones d’ombre qui souffrent de l’éloignement qui ne leur permet pas d’accéder aux messages de sensibilisation et du manque de structures qui ne leur donne pas la possibilité de bénéficier d’une prise en charge adéquate .
F. D.

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Bouira
Fermeture préventive de trois écoles

Trois écoles primaires ont été fermées depuis mercredi à Bechloul et à El Asnam (Est de Bouira), et ce de manière provisoire après la découverte de quelques cas suspects liés à la pandémie de la Covid-19, selon un communiqué du cabinet de la wilaya. «Après la découverte de quelques cas suspects dans les rangs des staffs administratifs de trois écoles primaires. Il a été décidé de fermer de manière provisoire et à titre préventif les trois écoles, une à El Asnam et deux à Bechloul pour permettre aux commissions scientifiques de ces établissements d’effectuer des analyses et une enquête médicale», a précisé le cabinet de la wilaya.
«Des mesures seront prises, une fois les résultats connus, soit pour le prolongement de la fermeture de ces établissements ou pour leur réouverture», a expliqué le cabinet de la wilaya.
Cette annonce a soulevé de vives inquiétudes chez beaucoup de familles et parents d’élèves, dont plusieurs d’entre eux, ont empêché depuis mercredi leurs enfants de rejoindre les bancs des classes.

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Béchar
Les commerçants sensibilisés

Une large campagne de sensibilisation des commerçants sur le respect stricte des mesures de prévention de la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19) a été lancée par la Sûreté de wilaya de Bechar, a-t-on appris jeudi dernier, de la cellule de communication et des relations générales de cette structure sécuritaire.
La campagne, entamée par les éléments du service de l’ordre public, vise essentiellement à inciter les commerçants à l’observation des mesures de prévention de la Covid-19 à travers le respect quotidien des règles générales d’accès aux commerces et aux centres commerciaux, l’organisation des espaces intérieurs et extérieurs des établissements commerciaux, les précautions d’hygiène à prendre en plus de la limitation des contacts physiques et l’organisation des paiement et de passage en caisse, selon le protocole sanitaire, a-t-on précisé.
L’opération qui s’inscrit aussi au titre de la relance des actions sur le terrain de la police de l’environnement et de l’urbanisme, a touché les principaux marchés de fruits et légumes de la ville, à savoir «Bouhlal» et le marché couvert, a permis la libération de l’occupation illégale des trottoirs et de la chaussée par des commerçants, a ajouté la source.

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Guelma
Relance de l’activité du comité d’observation et de suivi

L’activité du comité d’observation et de suivi de la situation épidémiologique de la Covid-19 de la wilaya de Guelma sera relancée «à compter de samedi prochain» dans le cadre d’une série de mesures d’urgence de prévention de la deuxième vague de la pandémie, a affirmé jeudi dernier, le wali Kamel Eddine Kerbouch. Présidant une réunion technique d’examen de la situation épidémiologique et des moyens de prévention de la Covid-19, le wali de Guelma a affirmé que ce comité, dont l’activité s’est arrêtée suite à l’amélioration de la situation sanitaire, sera relancé samedi et sera composé de représentants de tous les corps de sécurité et des organismes administratifs concernés, dont les directions de la santé, du commerce, de l’éducation, de la Protection civile et de la pharmacie centrale. Parmi les mesures décidées lors de cette réunion, tenue en présence du président de l’APW, des membres de la commission sécuritaire de wilaya, du procureur général adjoint et des directeurs exécutifs, figure l’obligation faite aux inspecteurs de l’éducation d’établir des rapports quotidiens sur le respect du protocole sanitaire dans les établissements scolaires. Relevant l’évolution «inquiétante» des cas de Covid-19 dans la wilaya, le wali a donné des instructions aux responsables de la santé en vue de recenser les moyens humains et matériels existant et préparer un plan pour contenir l’épidémie.
Il a également ordonné à la direction du commerce et celle des transports d’intensifier les actions de contrôle pour, à la fois, sensibiliser et réprimer les contrevenants aux mesures de prévention.

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Mostaganem
Décisions urgentes pour lutter contre la propagation du virus

Les services de la wilaya de Mostaganem ont annoncé jeudi des décisions urgentes pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19. Le wali de Mostaganem, Aissa Boulahya a instruit, lors d’une réunion hier soir, en présence des services concernés, de former une cellule de wilaya pour veiller au respect du protocole sanitaire dans les établissements scolaires. Des opérations de contrôle de l’application de ces dispositions préventives seront menées au niveau des locaux commerciaux et des marchés, a-t-on ajouté, précisant en cas d'infractions, des sanctions allant jusqu'à la fermeture seront prises. Le responsable a convoqué la cellule de crise pour une réunion dans le but de réfléchir à une stratégie pour faire face à la pandémie, qui prévoit notamment la fourniture de matériel médical aux personnels médicaux et établissements de santé, afin qu'ils puissent faire face à toute éventualité durant la saison hivernale. Cette commission s’attèlera également à élaborer un vaste programme d’information pour sensibiliser les citoyens sur l'application stricte des mesures préventives, notamment l'utilisation du masque de protection et le respect de la distanciation physique. M. Boulahya a adressé des orientations pour entamer des actions de désinfection des établissements hospitaliers ainsi que des lieux publics des communes et des dairas, en plus des sièges d’administrations publiques, surtout les services qui accueillent beaucoup de citoyens, a-t-on fait savoir.

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Non-respect du confinement à Annaba
709 personnes arrêtées
709 personnes ont été arrêtées par les forces de police entre le 1er et le 5 novembre à Annaba pour non-respect du confinement partiel, ont indiqué hier, les services de sûreté de la wilaya dans un communiqué. 155 autres personnes ont été arrêtées durant la même période pour non port du masque de protection.
Les mêmes services ont mis en fourrière 147 véhicules et 6 cyclomoteurs pour non-respect des mesures de déplacement pendant les heures de confinement en vue d’endiguer la propagation de la pandémie du Covid-19. Des procédures ont été engagées à l’encontre des contrevenants aux règles de confinement partiel, a-t-on ajouté. 194 actions de sensibilisation et de prévention ont été organisées par les services de police relevant de la Sûreté de wilaya au profit des citoyens dans le cadre de la lutte contre ce virus, conclut le communiqué.
B. G.

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