
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, El-Hachemi Djaâboub, a affirmé, lundi depuis Chlef, que la nouvelle loi électorale assoit les fondements d'une nouvelle ère en Algérie, à travers des articles «mettant fin à l'argent sale», «en affranchissant les militants des partis» et en «ouvrant grand la voie à la participation des jeunes à la vie politique».
«La nouvelle loi électorale est venue asseoir les fondements d'une nouvelle ère en Algérie en mettant fin à l'utilisation de l'argent sale et en affranchissant les militants de l'injustice des chefs de partis», a souligné M. Djaâboub lors d'une allocution prononcée au siège de la wilaya dans le cadre d'une visite de travail et d'inspection de son secteur à Chlef.
Il a ajouté que «le pays a franchi d'importants pas dans le changement, à travers la promulgation de la nouvelle Constitution, de la loi électorale et du décret portant convocation du corps électoral pour les élections législatives du 12 juin prochain (...), des jalons qui instituent une nouvelle étape».
Détaillant les acquis de la nouvelle la loi électorale, le ministre cite l'affranchissement des militants et des partis de l'argent sale, de la vente des listes électorales et grand ouvert les portes devant les jeunes et les universitaires sur les listes électorales. Le ministre a également évoqué la suppression du seuil de 4% qui exemptait, de la collecte de signatures, les partis qui avaient remporté les précédentes échéances, mettant ainsi sur un même pied d'égalité les partis et offrant l'opportunité de participer à la vie politique à ceux qui sont accrédités de popularité et de crédibilité. «Il s'agit là d'un message fort du Président de la République pour l'égalité des chances entre tous les partis politiques, dont la mesure se fera lors d'élections régulières et transparentes», a-t-il soutenu.
Soulignant, par ailleurs, que la nouvelle loi électorale «a annulé le système de quota nullement revalorisant pour la représentation de la femme au sein de l'APN», le ministre a expliqué que «désormais, la femme est traitée sur le même pied d'égalité que l'homme et sa représentation au sein du Parlement dépend des voix des électeurs et non de son genre».
M. Djaâboub est revenu, en outre, sur la conjoncture que vit le pays, saluant «la conscience des citoyens qui a fait taire les voix des fauteurs de troubles et valets au service d'agendas douteux, visant à attenter au pays».