La mosquée : Un rempart contre tous les périls

Le nombre de mosquées, 17.000, recensées à l’échelle nationale, peut être un formidable  vecteur de  modération.
Le nombre de mosquées, 17.000, recensées à l’échelle nationale, peut être un formidable vecteur de modération.

Pour le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, cette décision vient en reconnaissance des efforts du défunt et en considération du statut de l’imam et de l’importance de la place qu’il occupe au sein de la société, pour ce que véhicule cette date comme sens de citoyenneté mais aussi pour sa symbolique en tant que projet civilisationnel, au regard des contributions avérées de Cheikh Belkebir dans l’édification du pays et la formation des générations. Institution de socialisation et bastion du référent religieux de la nation, la mosquée se trouve sujette à des confrontations idéologiques. C'est là que le rôle des imams devient primordial pour la défense et la préservation du référent identitaire de la nation et son principe de modération. La reconnaissance par l'Etat du rôle des imams, qui dépasse la simple pratique rituelle, et brasse des domaines aussi vastes que l’école et les institutions sociales, la sensibilisation et la transmission du message universel de l'islam comme religion de paix, d'entraide et de fraternité, vient réhabiliter le rôle central de ces hommes de culte dans la société. Malheureusement, les discours de haine distillés par les nouveaux «prophètes» viennent rappeler que l'éloignement des préceptes spirituels de notre référent religieux et la modération qu’ils sécrètent peuvent ébranler en profondeur l'édifice religieux et secouer les piliers de la tolérance et de l'humanisme. Le nombre de mosquées, 17.000, recensées à l’échelle nationale, peut être un formidable vecteur de modération et de rejet de l’extrémisme mais aussi un moyen de préserver la société et la nation des périls qui les guettent.
Tahar Kaidi

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Une étape phare  des réalisations de l’Algérie nouvelle

«Le ministère des Affaires religieuses et Wakfs a reçu des échos favorables concernant la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d'instituer le 15 septembre de chaque année journée nationale de l'Imam», a indiqué, hier, le ministère. Les imams, les chouyoukh de zaouïas, les professeurs d'enseignement coranique et les grandes mosquées l'ont qualifiée «d'historique».
«L'ensemble des imams, des zaouïas et des mosquées se sont félicités de cette journée nationale qui coïncide avec l’anniversaire de la mort de l'éminent Cheikh Sidi Mohamed Belkebir, l'un des savants émérites de l'Algérie et un de ses vaillants enfants ayant consacré leur vie au service de la religion et de la patrie». Il s'agit là «d'une étape phare des réalisations de l'Algérie nouvelle».
«Les imams ont fait part de leur reconnaissance et vifs remerciements au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a mis en avant le rôle de l'imam dans la préservation des composantes de la nation et son dévouement au service de la société en vue de renforcer l'unité du pays.»
Les imams ont plaidé, à l'occasion, pour que leur place soit renforcée au cœur de la société.
Cette décision «est à même d'encourager les mosquées à consentir davantage d'efforts au service de la religion et de la patrie comme l'ont souhaité nos éminents imams à travers l'histoire de notre pays, à l'image de Cheikh Sidi Mohamed Belkebir», faisant part de leur conviction que «la religion et la patrie sont indissociables».

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