En tant que colonne vertébrale de l’État, l’ANP ne se contente pas de défendre les frontières, elle préserve l’âme même de l’Algérie.
Elle est la garante de la stabilité, celle qui empêche les dérives, celle qui veille à ce que les divisions ne l’emportent jamais sur l’unité. L’Armée nationale populaire (ANP) incarne l’essence même de la nation algérienne : la force d’une institution et l’âme d’un peuple réunies.
Le mot «populaire» ne relève pas du hasard ; il traduit l’ancrage profond de l’ANP au cœur de la société. Fusionnelle, la relation intemporelle avec le peuple restera à jamais un des piliers de l’identité de l’ANP. Ce lien indestructible ne s’est jamais rompu, il s’est, au contraire, renforcé à chaque épreuve, faisant de l’ANP le gardien éternel de la souveraineté algérienne.
Prestigieux héritage de la glorieuse Révolution, où l’Armée de libération nationale était le prolongement direct du peuple, l’ANP, bien plus qu’une force armée, cristallise l’histoire vivante de l’Algérie, ses combats, ses sacrifices et ses triomphes. Les Algériens, qu’ils aient vécu la Révolution, la construction postindépendance ou les défis contemporains, voient en cette armée un rempart contre les menaces externes et internes.
Lorsque le jeune État algérien, à peine indépendant, dut faire face à l’agression marocaine de 1963, c’est l’ANP qui s’est dressée comme une forteresse infranchissable. Le colonel Mohand Oulhadj, quittant la Kabylie pour défendre Tindouf aux côtés de Houari Boumediene, a écrit l’une des plus belles pages de cette unité nationale sacrée. Ce geste, loin d’être anecdotique, symbolise l’ADN de l’ANP et atteste d’une manière imparable que chaque soldat, quelles que soient ses origines, se bat pour une seule et même patrie. Une Armée unie, disciplinée et totalement dévouée à l’intégrité territoriale.
Cette doctrine, forgée dans l’urgence des premiers combats, s'est enracinée depuis dans chaque mission, chaque sacrifice, chaque victoire.
Au fil des décennies, l’ANP a prouvé qu’elle n’était pas seulement une force de combat, mais aussi un acteur central du développement national. Qui pourrait oublier son rôle dans le Barrage Vert, ce gigantesque projet écologique où des milliers de soldats ont lutté contre l’avancée du désert ? Qui pourrait ignorer son engagement dans la Révolution agraire visant à transformer la structure agricole du pays tout en veillant à faire valoir le principe de la justice sociale ? Et comment ne pas saluer son héroïsme durant la décennie noire, lorsque l’Algérie, menacée de dislocation, a été sauvée par le sacrifice ultime de ses soldats ?
L’ANP n’a jamais reculé. Aujourd’hui encore, ce pacte sacré entre l’Armée et le peuple reste indéfectible. Face aux incendies dévastateurs, aux pandémies, aux crises sécuritaires, l’ANP est toujours là, en première ligne de défense, dernier rempart contre le chaos.
Lorsque les flammes ravageaient les forêts, ce sont ses soldats qui, aux côtés des vaillants éléments de la Protection civile, se sont jetés dans l’enfer pour sauver des vies. Lorsque la Covid-19 frappait, l’honorable institution s’est très vite distinguée par sa mobilisation agissante dans la mise en œuvre du dispositif de riposte, à travers un impressionnant déploiement médical, logistique et sécuritaire pour protéger les citoyens avec une détermination sans faille.
Ces actions ne sont pas de simples missions, elles sont la preuve vivante que l’ANP porte le peuple algérien dans son cœur, comme le peuple la porte dans le sien. Ce qui fait d'ailleurs toute la grandeur de cette institution.
L’industrie militaire est cet autre domaine que l’ANP ne cesse de perfectionner à tel point de se prévaloir en tant que véritable levier de développement économique et un facteur clé de l’autonomie stratégique du pays, contribuant à sa diversification, à son indépendance technologique et à sa croissance.
En tant que colonne vertébrale de l’État, l’ANP ne se contente pas de défendre les frontières, elle préserve l’âme même de l’Algérie. Elle est la garante de la stabilité, celle qui empêche les dérives, celle qui veille à ce que les divisions ne l’emportent jamais sur l’unité.
Contrairement à certaines armées dans le monde, l’ANP ne s’immisce pas dans les enjeux politiques partisans, mais elle reste vigilante, prête à intervenir lorsque l’intégrité nationale est menacée. Cette retenue, cette discipline font d’elle une Armée respectée, non par la peur, mais par la légitimité historique et morale qu’elle incarne.
Dans la diaspora, comme sur le sol national, les Algériens savent ce qu’ils doivent à l’ANP. Elle est leur fierté, leur bouclier, le fil rouge qui relie la gloire passée aux défis futurs, une institution qui ne vieillit pas, parce qu’elle se renouvelle sans jamais trahir ses principes. Et pour l’Algérie elle sera toujours là, debout, invincible, éternelle.
K. A.
