L’Algérie célèbre la Journée internationale des personnes à besoins spécifiques : une politique qui change des destins

L’Algérie a célébré, hier, la Journée internationale des personnes à besoins spécifiques, réaffirmant la continuité d’une politique nationale qui, ces dernières années, a placé la protection et la promotion de cette catégorie au cœur de l’action publique. Fidèle aux orientations du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’État a fait de la prise en charge globale des personnes handicapées un axe central, en veillant à renforcer leurs droits, à améliorer leur accompagnement et à élargir leur participation à la vie économique et sociale, avec un souci particulier d’assurer un accès équitable à des services de qualité.

Cette volonté s’est traduite par plusieurs avancées majeures, dont la revalorisation de l’allocation destinée aux personnes handicapées, considérée comme l’un des acquis sociaux les plus significatifs, car elle contribue directement à l’amélioration des conditions de vie et à la réduction des vulnérabilités. Dans cette dynamique, la loi n°25-01 du 20 février 2025, consacrée à la protection et à la promotion des personnes à besoins spécifiques, a renforcé leur cadre juridique en consolidant les mécanismes d’insertion sociale et professionnelle, les mesures de prise en charge et les dispositifs d’accompagnement, garantissant une meilleure intégration dans tous les domaines. Le secteur de la Solidarité nationale supervise, aujourd’hui, plus de 240 établissements spécialisés, qui assurent l’éducation adaptée, l’enseignement spécialisé et l’accompagnement psychopédagogique pour les enfants présentant divers types de handicaps — mental, visuel, auditif ou moteur — grâce à des équipes pluridisciplinaires constamment formées pour adapter leurs méthodes et améliorer leurs performances. À ce propos, il convient de souligner la création de l’École supérieure nationale des enseignants de sourds-muets de Beni Messous (Alger), initiative qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour concrétiser le principe d’égalité des chances dans le domaine de l’enseignement. Cette structure vise à permettre aux personnes à besoins spécifiques d’accéder à une insertion sociale pleine et effective, en leur offrant un encadrement humain spécialisé capable de les accompagner dans l’acquisition des connaissances scientifiques et dans le développement de leurs compétences. Elle contribue également de manière significative à l’amélioration des capacités et des qualifications des enfants malentendants, en formant des enseignants qualifiés et adaptés aux besoins particuliers de cette catégorie. Parallèlement, des progrès notables ont été réalisés dans la prise en charge des personnes atteintes de troubles du spectre de l’autisme, notamment à travers l’unification des programmes, la mise en œuvre du plan national dédié et la création d’un centre national spécialisé chargé de la formation et de la conduite d’études dans ce domaine.

K. H.

Sur le même thème

Multimedia