Innovation challenge : Soutien au développement

Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane en présence, de la commissaire de l'union africaine chargée de l'enseignement, des sciences, des technologies et de l'innovation, Sarah Ayangn Agbar, d’ambassadeurs africains et du représentant de la Banque africaine de développement, a présidé, hier, au siège de son département la première édition du concours de l'innovation challenge du parlement panafricain (PAU). Le ministre a indiqué que la tenue d'un tel événement est la preuve de l'engagement de l'Algérie et de l'Union africaine pour promouvoir une formation de qualité en Afrique. Il atteste également de l'intérêt que porte l'UA à l'institut panafricain des sciences de l'eau, de l'énergie et des changements climatiques de Tlemcen qui a abrité la première édition. Benziane a rappelé que ce concours portant sur le meilleur projet innovant a opposé huitéquipes estudiantines originaires de plusieurs pays du continent. Ce concours qui démontre la volonté politique des pouvoirs publics d'ouvrir notre université sur les pays africains et sur le monde vise aussi à promouvoir une élite d'étudiants à même de relever l'ensemble des défis qui attendent l’Afrique, rappelant que l’institut panafricain de Tlemcen a ouvert ses portes en 2014 grâce à un financement algérien et allemand. Ce temple du savoir permettra de renforcer les connaissances et la formation dans ces domaines au profit du développement régional .Depuis son indépendance l'Algérie a accueilli plus de 60.000 étudiants originaires de 44 pays africains. Aujourd'hui, ils sont presque 9000 étudiants étrangers originaire de 60 pays majoritairement d'Afrique et bénéficient d'une bourse de l’Algérie. Ce soutien financier s’inscrit dans la politique algérienne de renforcement des relations et de coopération sud-sud. Le ministre a indiqué que le renforcement des relations interafricaines est une priorité et ce, dans tous les domaines, déclarant, sur un autre registre, que l'Algérie priorise le développement d'une économie hors hydrocarbure basée sur la connaissance et l'entreprenariat. Les universités et instituts nationale d'enseignement supérieur ont organisé actuellement 78 sessions de formation autour de l'auto-entreprenariat et 44 incubateurs encouragent les étudiants à monter des startups innovantes. Pour sa part, la commissaire de l'union africaine de l'enseignement, des sciences, des technologies et de l'innovation, Sarah Ayang Agbar a indiqué que le plus important est de trouver des solutions africaines pour des challenges africains. Notre continent est majoritairement composé de jeunes et le défi numéro un est la lutte contre le chômage de ces jeunes. Elle a salué avec force le soutien du gouvernement algérien qui fournit les moyens humains et matériels pour assurer une éducation gratuite et de qualité au profit des étudiants africains. L'institut panafricain de Tlemcen est le seul institut de l'université panafricaine a proposer une scolarité entièrement prise en charge et qui assure le plus haut taux d'employabilité.

Sami Kaidi

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Benziane s’entretient avec la Commissaire de l’UA en charge de l’éducation

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a reçu dimanche dernier, au siège du ministère, la commissaire de l'Union africaine (UA), en charge de l'éducation, la science, les technologies et l'innovation (ESTI), Sarah Anyang Agbor, a indiqué un communiqué du ministère.
A cette occasion, Mme Sarah Anyang Agbor a adressé ses «vifs remerciements» au Gouvernement algérien pour son «soutien permanent à l'Institut panafricain des sciences de l'eau, de l'énergie et des changements climatiques». EIle a également mis l'accent sur la «qualité de la formation de cet institut depuis son ouverture en 2014, qui accueille 421 étudiants, dont 277 diplômés de 38 pays africains».
L'Université panafricaine (UPA) ­—ajoute la même source—constitue un «projet distingué de l'UA, visant à redynamiser l'enseignement supérieur et la recherche scientifique en Afrique, à mettre en valeur l'excellence, à soutenir l'attractivité et la concurrence mondiale, ainsi qu'à se positionner au cœur du développement pour une Afrique prospère».
Dans le cadre des missions qui lui sont confiées, l'Institut cherche à «produire les compétences appropriées capables de faire face aux défis de divers pays africains dans le domaine de l'eau, de l'énergie et des changements climatiques. Les deux parties ont évoqué «les questions de développement institutionnel et de cadre législatif».
En ce qui concerne l'accord tripartite conclu entre l'Algérie, l'Allemagne et l'UA, qui a été revu par l'Algérie et l'Allemagne au lendemain de sa signature, il a été souligné la nécessité de soumettre une «proposition par le Comité de l'UA dans les plus brefs délais».
S'agissant des autres conventions, l'importance de «les renouveler avant la fin de cette année, notamment la convention entre le comité et l'université AboubakrBelkaid de Tlemcen, a été soulignée pour assurer la pérennité de toutes sortes d'appui de la part des partenaires : l'encadrement technique, l'approbation de la formation dispensée et la certification des diplômes. Les deux parties ont également convenu de «lancer des formations en troisième cycle (doctorat) dans cet institut.

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