
Des imams et des enseignants universitaires ont mis en avant, mardi à Alger, l’importance de mettre à profit les valeurs prônées par la Charia islamique pour rectifier les déviations comportementales, en vue de consacrer le principe de la cohésion sociale.
A ce propos, le président du Haut conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah a relevé, lors d’une rencontre savante organisée par son Instance que «la société requiert une charge religieuse et spirituelle pour que soient corrigées des comportements individuels erronés à travers l’emploi des valeurs prônées par la Charia islamique en consécration de la cohésion sociale».
«L’élan de solidarité dont font montre les Algériens durant le Ramadhan, à titre d’exemple, procède de traditions ancrées dans la société, et les insuffisances constatées en raison de comportements négatifs doivent être traitées par un retour à la morale islamique à même de consolider les rangs de la Oumma», a-t-il souligné.
Pour sa part, le membre de la Commission ministérielle de la Fetwa, le Dr Mechenane Mohamed Idir, a affirmé que la pratique religieuse en tant qu’objectif de la Charia constitue «un moyen de régulation du comportement social, qui doit être employé pour promouvoir le comportement individuel, ce qui aura indiscutablement des répercussions positives sur tous les aspects de la vie quotidienne». De son côté, l’ancien membre le Dr Mohamed Seghir Belaâlem, qui a rappelé que «tous les principes d’entraide sociale sont abordés en islam, et que les membres de la société doivent, au-delà des actes de foi, se soumettre aux règles de conduite préconisées par la religion pour voir disparaître les phénomènes négatifs, qui ont pris le dessus sur la vie de l’individu aujourd’hui».
Pour sa part, l’enseignant de sociologie à l’Université d’Alger, le Dr Rachid Boussaâda, a indiqué que la religion islamique «a défini toutes les limites dans lesquelles chaque citoyen exerce ses droits et s’acquitte de ses devoirs au sein de la société», affirmant que «l’Islam en tant que doctrine confère à l’individu le statut d’acteur social et a régulé sa relation à l’autre, ce qui est à même de réaliser la cohésion sociale, dans toutes ses formes».