
Le Pdg de Sonatrach, répondant à une question sur la hausse des prix du gaz en Europe, indique que «c’est le résultat d’un grand décalage entre l’offre et la demande». Un décalage, précise-t-il, qui «n’est pas intervenu ex-nihilo, mais suite à la stratégie européenne de sécurité énergétique». L’Europe, relève M. Hekkar, «a abandonné les contrats à long terme, pourtant garants de stabilité des prix». Dans le même ordre d’idées, il souligne que l’année 2020 a été marquée par un recul d’équivalent de 1.000 milliards de dollars de projets gaziers en exploration et en production. Face au recul de l’offre, le patron de Sonatrach indique que l’Algérie a orienté sa production vers d’autres marchés dans le cadre de contrats à moyen et long terme». S’attendant à ce que les prix du gaz restent élevés jusqu’au premier trimestre 2022, M. Hekkar assure que «notre marché n’a pas été très impacté». F. I.