
Après avoir conquis plusieurs marchés commerciaux en Afrique, le Groupe Condor a dans sa ligne de mire la Péninsule arabique, plus précisément le Yémen, d’autant plus qu’à présent, des produits électroménagers «made in Algeria» sont proposés dans les commerces yéménites, comme nous le confie le Directeur général adjoint du Groupe Condor Electronics, rencontré à la Foire Internationale d’Alger qui a pris fin hier. Mohamed Salah Daas indiquera en effet que l’entreprise est «très ambitieuse», soulignant que les 80 millions de dollars de la valeur des produits exportés ces dernières années peuvent évoluer, surtout que les produits Condor, tels les réfrigérateurs et les climatiseurs sont, selon lui, très demandés par de nombreux pays africains.
«On compte atteindre les 200 millions de dollars d’exportation pour cette année 2022 et pénétrer de nouveaux marchés», confie-t-il. Aujourd’hui, Condor propose des produits de qualité à plusieurs pays comme la Tunisie, la Libye, le Congo, le Sénégal, la Mauritanie, le Bénin et tout récemment la Côte-d’Ivoire, où les procédures pour entamer le processus de distribution non seulement au niveau de la Côte d’Ivoire mais aussi dans toute la région sont à leur «dernière phase».
Au sujet de la disponibilité, le porte-parole du Groupe industriel précise que celle-ci se pose même en Algérie, du fait qu’il y a un manque flagrant de matière première, essentiellement dans la fabrication des produits électroménagers, sans oublier la hausse vertigineuse à hauteur de 250% pour certaine matières premières, ce qui impacte directement les prix des produits.
«Manque flagrant de matières premières»
Concernant la hausse des tarifs des transport qui ont été multipliés par cinq, voire plus, cette situation réduit également la marge de manœuvre de Condor sur les marchés internationaux, alors que l’augmentation des prix n’arrange pas la politique et la stratégie du groupe qui veut «ratisser large et cibler d’autres marchés de par le monde».
«En revanche, se félicite Daas, l’avantage que nous avons est incontestablement la proximité avec les marchés et notre capacité à fournir des quantités qui s’adaptent aux besoins de chaque marché et à accompagner aussi nos distributeurs implantés au niveau des pays cités.
Les produits destinés à l’export ont fait l’objet d’étude mais également selon les besoins du marché local à la recherche d’un produit bien précis qui réponde à ce que cherche le consommateur.
On s’adapte à chaque marché car la concurrence est très rude».
Mohamed Mendaci