Evocation des chouhada et moudjahidine : Rappel des sacrifices consentis aux jeunes générations

Les universitaires intervenant au séminaire, organisé hier à Batna à l’occasion du 25e anniversaire de la mort du moudjahid, le colonel Mohamed Tahar Abidi, surnommé Hadj Lakhdar (1914-1998), ont considéré que l’évocation des chouhada et moudjahidine «est un rappel aux jeunes générations des sacrifices consentis pour arracher l’indépendance du pays».
Les intervenants durant cette rencontre initiée conjointement par la faculté des sciences islamiques et la direction de wilaya des moudjahidine ont estimé que ces rencontres sont «un appel aux jeunes générations pour emboiter les pas à leurs aïeuls et contribuer à sauvegarder, bâtir et lever haut le drapeau de l’Algérie».
Selon la directrice des moudjahidine et ayants droit, Nawal Boukhabia, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du ministère de tutelle relatives à la célébration des évènements historiques et l’évocation des symboles nationaux, afin de sauvegarder la mémoire nationale et de participer à sa transmission, ainsi que les principes de la révolution aux générations montantes.
Mohamed Belghit, de l’université d’Alger, a analysé la figure de Hadj Lakhdar au travers de son évocation dans les archives françaises de la première année de la Révolution, tandis qu’Abdelhamid Khezar, de l’université Batna-1, a abordé le rôle de ce moudjahid après l’indépendance au sein du mouvement culturel et réformateur dans la wilaya de Batna.
Un documentaire sur le colonel Hadj Lakhdar a été projeté durant la rencontre tenue en présence du wali de Batna, Mohamed Benmalek, de moudjahidine, d’historiens et d’étudiants. L’accent a été porté particulièrement sur la contribution efficace de Hadj Lakhdar dans la construction à Batna du complexe 1er- Novembre 1954 qui comprend la mosquée 1er-Novembre, une école coranique et une faculté des sciences islamiques.
Le défunt moudjahid avait tenu à le réaliser sur le terrain d’un ancien aéroport militaire de l’armée d’occupation et s’était consacré au suivi de sa réalisation jusqu’à sa mort le 23 février 1998.

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