
Six nouvelles plateformes numériques seront lancées la semaine prochaine et s’ajouteront aux 29 existantes déjà, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au terme de sa visite à l’EVSM
La mise en œuvre de la stratégie «zéro papier» dans les universités algériennes va bon train à la faveur de la dématérialisation de la gouvernance, de la formation, de la recherche scientifique et des œuvres universitaires, a indiqué hier, à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari. Dans une déclaration à la presse en marge d'une visite d'inspection à l'Ecole nationale supérieure vétérinaires (ENSV) d'El-Harrach, M. Baddari a annoncé «le lancement, la semaine prochaine, de 6 plateformes numériques, qui s'ajouteront aux 29 déjà en place, en attendant d'atteindre l'objectif de 42+4 plateformes», estimant que le secteur de l'Enseignement supérieur avait ainsi beaucoup progressé dans la mise en œuvre du Plan stratégique de numérisation de ses activités, qui compte 7 axes, 16 programmes et 102 programmes opérationnels». Le secteur a «dématérialisé à 100% les domaines de la gouvernance, de la formation, de la recherche scientifique et des œuvres universitaires, permettant aux étudiants d'interagir avec l'administration universitaire et leurs formateurs avec zéro papier», a soutenu le ministre. Lors de sa visite, le ministre a supervisé et inauguré plusieurs infrastructures de l'Ecole nationale supérieure des vétérinaires (ENSV). Le Pr Kamel Baddari a évoqué l'importance de cette rencontre dédiée à l'inauguration de plusieurs infrastructures pédagogiques afin d'assurer une formation de qualité qui permet le développement de l'environnement socio-économique. Il aussi fait part de l'évaluation des projets d'innovations qui ont été créés par des étudiants afin de créer la richesse et d'assurer la sécurité animale et humaine qui constitue une grande priorité pour la société et mis en valeur les efforts consentis par cette école. Cette dernière a un rôle «primordial» dans la formation et la recherche scientifique, ce qui permet aux étudiants qui ont des start-up et les incubateurs diplômés d'être une «source de création de l'emploi». Concernant les étudiants incubateur qui ont des projets de création de start-up, ils vont être soutenus par le ministère de l'Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises à travers la caisse de soutien des micro-entreprises. Pour les projets qui vont être transformés en micro entreprises, ils seront aussi soutenus par d'autres mécanismes ayant pour objectif d'assurer la place de chaque étudiant. Le ministre a affirmé que l'Ecole nationale supérieure des vétérinaires assure aux étudiants porteurs de projets innovants diplômés des espaces «spécialisés» afin de «pouvoir donner «le meilleur de leur savoir-faire et mis en évidence le rôle de la numérisation dans le domaine vétérinaire. Ça donne, a-t-il poursuivi, la possibilité d'être plus efficace dans la réalisation de leur projet, tout en transformant leurs compétences et connaissances innovantes en produit de commercialisation. La sécurité alimentaire est l'un des principaux objectifs stratégiques et demeure une priorité de l'école dans des divers domaines «. En marge de cette visite, Ali Lamara, Professeur chercheur de l'ENSV nous a expliqué que la filiale va «valoriser» les compétences de l'école en matière de formation, conseil expertise et d'analyse auprès du monde socio-économique et fait part de beaucoup de demande émanant des opérateurs économiques pour des analyses d'aliments et soigner les animaux. «Le rôle de cette filiale est de joindre ces deux entités pour que les choses se fassent dans les meilleures conditions possibles. Au lieu de juste travailler et de gérer leurs carrières, nos experts vont valoriser les recherches auprès des opérateurs économiques qui sont dans le besoins. Notre mission est de résoudre les problèmes et faciliter en parallèle la gestion des opérations économiques», a-t-il expliqué. Pour sa part, le Dr Radia Bouhamed, enseignante et chercheuse, a fait savoir que le projet de l'intelligence artificielle dans le domaine de la médecine vétérinaire est utilisé pour la radiologie et l’échographie afin de détecter les pathologies chez les animaux, ajoutant que le recours à cette technologie vise à identifier certains micro-organismes et certaines résistances aux antibiotiques. Dans le même sillage, elle a indiqué qu'à travers les enseignants chercheurs, en collaboration avec une autre école supérieure, une puce a été créée et va être insérée dans la peau des chiens errants afin de pouvoir éradiquer la rage et les pouvoirs vaccinés.
Zine Eddine Gharbi