Eclairage : constante

Par Mourad B.

L’Algérie, partant de ses principes indéfectibles, réaffirme son soutien à la cause palestinienne et à la lutte du peuple palestinien contre l'entité sioniste ainsi qu'à son droit au recouvrement de tous ses droits légitimes et inaliénables, en premier lieu l'édification d'un Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale.
Depuis son indépendance, notre pays a pris fait et cause pour le droit des peuples à l'autodétermination, en particulier celui des Palestiniens, dont elle demeure un fidèle soutien.
L’Algérie a toujours eu une position claire et un rôle efficace dans tous les acquis obtenus par le peuple palestinien sur la scène internationale.
L’Etat algérien réitère, à chaque occasion, le pacte qui lie les deux peuples et souligne aux niveaux officiel, populaire, associatif et partisan que la cause palestinienne est sienne.
C'est depuis Alger que le défunt président palestinien Yasser Arafat avait proclamé la création de l’Etat de Palestine, le 15 novembre 1988.
L’Algérie est devenue le premier pays au monde à reconnaître cet Etat et a officiellement établi des relations diplomatiques complètes avec la Palestine le 18 décembre 1988.
Dans la foulée de la normalisation des relations entre des Etats arabes et l'entité sioniste, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la cause palestinienne «est sacrée pour le peuple algérien», déplorant, dans ce sens, «l'empressement pour la normalisation à laquelle nous ne prendrons jamais part».
Soulignant que la question palestinienne «est la cause centrale du Proche-Orient», il a déclaré : «Je ne pense pas qu'il y aura une solution dans cette région sans la résolution de cette question, qui doit être par la proclamation d'un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec
El Qods pour capitale».
Une très brève rétrospective historique nous renseigne que ce soutien ne date pas d’hier.
Avec la naissance des mouvements de résistance contre l’occupation française et espagnole en Afrique du Nord au début du XXe siècle, la libération de la Syrie-Palestine est introduite dans les discours et les actions. L’Emir Khaled, petit-fils de l’Emir Abdelkader, désigné comme le père du nationalisme algérien, «évoque la question de la libération de la Syrie-Palestine, dans les conférences qu’il anime à Paris entre 1924 et 1925, sur les droits des peuples à disposer de leur territoire».
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, n’a pas manqué de dénoncer que «des parties recourent à l'aide et la puissance d'un ennemi historique pour attenter aux frères et s'attaquer directement aux voisins», allusion faite aux actes perpétrés par le Maroc qui s'allie avec l'entité sioniste pour entamer les intérêts de l'Algérie. C’est une preuve flagrante des manœuvres sournoises que mène ce pays contre l'Algérie.
Le deal, voire un troc moyenâgeux, est passé avec l'ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, consistant en la reconnaissance de la «marocanité» du Sahara occidental en contrepartie de l'établissement des relations diplomatiques avec l’entité sioniste, montre à quel point le Makhzen est prêt à tout pour atteindre son objectif, en trahissant la cause palestinienne et en déniant le droit du peuple sahraoui à son autodétermination.
M. B.

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