
De notre correspondant à Tiaret Si Merabet Nour Eddin
L’administration des archives coloniales françaises en Algérie a dévoilé la photo du martyr Mohamed Djahlane, compagnon d’armes d’Ali Maâchi, appartenant à une cellule qui activait dans le centre-ville de Tiaret et dont les membres ont tous été arrêtés.
La cellule était composée de Maâchi Ali Ben Kaddour, de son nom de guerre Si Ismail, poète et chanteur. Le troisième homme s’appelait Hassani Mustapha Ben Djelloul, né le 18 février 1924 à Guertoufa, Tiaret, vendeur de meubles.
Toujours d’après les informations collectées sur les réseaux par le groupe «Les témoins de l’histoire» et qui restent identiques à ce qui a été publié par certains chercheurs et intellectuels algériens à l’image de Amar Belkhodja et Mohamed Koursi sur l’affaire Ali Maâchi, cette cellule a été démantelée en parallèle du réseau dirigé par Hassani Ali Ben Abdelkader. Les détenus ont été placés au centre de transit et de tri T. Ils étaient tous en contact avec les chefs de la Révolution dans la région, à savoir Si Othmane (Hamdani Adda Ben El Habib) le responsable politique et Si El Bachir. Les deux cellules ont été créées juste après le démantèlement du groupe Belarbi Mustapha Ben Mostefa dite «JIJI». Dans la boutique de Djahlane, 23 rue Kronstadt, les soldats de l’armée coloniale sont tombés sur un lot d’armes et de munitions, par contre chez Ali Maâchi, dans la ferme familiale à Bouchekif, ils ont découvert 120 exemplaires du journal El Moudjahid et des correspondances, quant à Djilali Bensoutra il a été pendu et son corps exhibé sur la place Carnot au centre-ville avec ses deux compagnons le 8 juin 1958.
Une question reste posée : où sont les dépouilles de nos valeureux martyrs ?
S. M. N.