
Cette mobilisation sera traduite par une couverture médiatique efficiente des activités inhérentes à l’amélioration du vécu du citoyen, ainsi que celles liées à la mise en œuvre du programme du président de la République, précise le document.
Ainsi, des plans coordonnés de communication sectoriels seront mis en place. Le plan d’action prévoit aussi la réhabilitation des cellules de communication, en tant que lien entre l’Etat et le citoyen, leur encadrement par un texte réglementaire qui définira leurs missions au sein des institutions et administrations publiques et notamment celles du niveau déconcentré. De ce fait, un plan de communication locale sera mis en œuvre, en harmonie avec le plan de communication nationale.
Par ailleurs, le document fait état de la mise en place d’un système de communication et d’information gouvernementale «homogène» à travers les institutions et les administrations publiques.
Un système de communication et d’information gouvernementales homogène
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des droits consacrés par la Constitution notamment. Le document cite le droit à une information crédible dans le but de lui assurer un service public de communication efficiente, l’exercice d’une profession journalistique libre, dans le respect de l’éthique et de la déontologie, ainsi que des valeurs de la société, en tenant compte des différents développements, nés de la pandémie COVID-19.
L’action du gouvernement en la matière portera sur les trois axes. Il s’agit de la révision du cadre législatif et réglementaire, portant organisation du secteur de la communication et la profession journalistique.
En outre, le gouvernement a annoncé dans son plan d’action «la révision de l’ensemble des textes de lois en la matière».
Cette révision vise à encourager la libération de l’espace médiatique en respectant les règles de bonne gouvernance et la mise en œuvre des dispositions de l’article 54 de la Constitution.
«Le but est d’harmoniser son action avec la nouvelle Constitution et aux fins de consacrer une presse libre et indépendante, respectueuse des règles de professionnalisme, de l’éthique et la déontologie, érigée en vecteur de l’exercice démocratique et protégée contre toute forme de dérive», soutient la même source.
Cette démarche répondra, à la fois, aux aspirations du citoyen dans les domaines de la communication et de l’information modernes, au besoin d’une organisation professionnelle du secteur et au respect de la mission de service public, précise encore le document.
S’agissant de la communication en temps de crise et dans le cadre du plan de communication spécifique à la pandémie COVID-19, le gouvernement a assuré qu’il poursuivra la campagne de sensibilisation, à travers les moyens d’information et de communication, en mettant en avant le rôle du citoyen.
«L’action sera concentrée sur l’accroissement du degré de conscientisation du citoyen et sur l’évolution de la situation, ainsi que la nécessité de faire preuve du sens civique et de la responsabilité, en se conformant aux dispositifs de protection et de prévention, ainsi que le respect des dispositions liées à cette situation exceptionnelle», souligne le plan d’action du gouvernement.
Liberté de réunion et de manifestation : Révision du dispositif légal
Par ailleurs, la Liberté de réunion et de manifestation pacifique, les libertés de réunion et de manifestation pacifique «constituent les principaux socles pour l’expression des libertés démocratiques, d’ailleurs consacrées dans la loi fondamentale», souligne la même source. Celles-ci couronneront le processus de réformes politiques profondes lancé. Dans ce cadre, le gouvernement engagera la révision en profondeur du dispositif légal encadrant ces droits, en renforçant les garanties de l’exercice de la liberté de manifestation pacifique, en tant qu’acte de civisme exercé loin de toutes formes de violence et dans le respect des lois de la République.
Neila Benrahal