
La Libye fait face à une tragédie humanitaire d’une ampleur sans précédent à la suite des inondations dévastatrices qui ont frappé le Nord-est du pays. Les équipes de secours algériennes sont totalement mobilisées et travaillent sans relâche pour retrouver les corps des victimes.
Pour en savoir plus, le colonel Farouk Achour, le sous-directeur des statistiques et de l’information au niveau de la DGPC contacté par El Moudjahid, a indiqué que la Protection civile algérienne s’est rendue en Libye, dès les premières heures, pour apporter son soutien après cette catastrophe d’une ampleur inédite.
Déployées à Derna, les équipes de la Protection civile ont réussi à retirer sous les eaux et sous les décombres 27 corps sans vie, marquant le début de leur mission de secours. Les équipes dépêchées en Libye, tous grades et spécialités confondues, comprennent des plongeurs, une équipe médicale spécialisée en médecine des catastrophes, une équipe de gestion des opérations, des équipes de recherche et de sauvetage, des équipes cynotechniques, des équipes logistiques et des psychologues. «Ce samedi matin, nous avons pu retirer 5 nouveaux corps sans vie. Nous avons éprouvé beaucoup de difficultés pour faire notre travail dans de bonnes conditions, bien que nous ayons mobilisé tous les moyens pour la réussite de cette aide humanitaire. Malgré tous ces obstacles, nos équipes de secours font face à des conditions particulièrement difficiles, les dégâts engendrés par la tempête Daniel ayant laissé la ville dans un état critique. Les opérations de recherches et de sauvetage sont en cours, et ce avec une coordination sans faille, en utilisant des équipements spéciaux adaptés à ce type de catastrophe», a précisé M. Farouk Achour
Dans le même sillage, le même responsable a fait savoir qu'un travail colossal a été fait par les équipes de secours et de sauvetage depuis leur arrivée. Avant d'ajouter que ces équipes sont très professionnelles et très expérimentées. Cela permet de dire que l'Algérie est toujours présente dans les moments les plus difficiles.
Zine Eddine Gharbi